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Présentation

source photo LNR


Bienvenue sur ce site où vous trouverez toutes les informations sur les stages qui présentent la préparation à la naissance et l'accompagnement tels que cela se faisait à la clinique Montaigne de Châteauroux, avec le Dr. Max Ploquin et son équipe, où la maman, le papa certes, mais aussi parfois d'autres membres de la famille participaient aussi à la naissance et s'y préparaient.

Livret Préparation

 

Max Ploquin distibuait ce livret lors de ses ateliers. Vous pouvez à présent en prendre connaissance en cliquant sur les liens ci-dessous ou l'imprimer.

 

Contacter Max


Association Quelle naissance ?
Les rencontres de Châteauroux
185, Boulevard de Cluis
36000 Châteauroux
dr.max.ploquin@wanadoo.fr
30 juin 2006 5 30 /06 /juin /2006 18:15

Mille mercis pour ces deux jours passés à Châteauroux, je suis revenue avec du soleil plein la tête et des envies plein le cœur. Vivement le prochain stage afin de nous retrouver tous ensemble!
 
Samia




Monsieur Ploquin,


Ce mail a pour but de vous dire... MERCI! Merci de m'avoir redonné le goût pour mon futur métier et d'avoir ravivé en moi la passion que j'ai eu déjà dès toute petite pour la naissance. Je suis élève sage-femme en avant dernière année à Clermont-Ferrand et le milieu hospitalier a brisé beaucoup de mes illusions... Toute petite j'ai passé des journées entières à espionner les animaux de la ferme de mes parents donner la vie! J'étais fascinée : pour moi donner la vie n'avait rien de douloureux ou d'horrible et c'est à la télévision que j'ai découvert des choses affreuses à ce sujet. Heureusement ma mère m'a toujours narré ma naissance et celle de mon frère comme les deux moments magiques de sa vie (pas de péridurale bien sûr! mais pourtant elle n'a jamais mentionné la douleur). Alors voilà, devenir sage-femme était une évidence... Mais à l'hôpital je me sens dépossédée de ma passion, on me demande de parfois retenir mes émotions. Je déteste ces sages-femmes qui n'ont plus rien compris à leur métier, où tout n'est que protocoles, inquiétudes face un éventuel procès... Plus de place pour l'émotionnel. Je pensais de plus en plus m'engager dans l'humanitaire pour sortir de cette routine médicalisée, et puis Anna Huchard, une sage-femme libérale m'a parlé de vous, m'a montré des images de femmes accouchant dans la joie, bref ... vous êtes mon déclic ! C'est donc possible... ouf! Alors merci. Vous semblez formidablement courageux et pour moi, vous savez redonner un sens à la naissance. A trop vouloir maîtriser tout, on en a oublié que nous restons des mammifères et que chaque femme possède en elle le pouvoir de donner la vie.

MERCI MERCI MERCI
Nelly, élève sage-femme.

 


 

"J'ai trouvé ce stage très instructif et convivial. S'immerger deux jours pour approfondir des notions autour de la culpabilité des femmes dans la naissance, de l'accouchement sans douleur, de l'expérience de Max Ploquin, de ses films, de l'haptonomie... tels que pratiqués à la clinique de Châteauroux est une mine d'enseignement." S.

 


 

Bonjour,

Je suis Véronique Pernoud, j'étais venu avec mon mari Christophe à vos stages en juin. (Christophe est scénariste de BD, vous vous en souvenez peut-être). Nous avions énormément apprécié ces deux week-ends en votre compagnie et nous attendions avec impatience la naissance de notre deuxième fille. Tessy est arrivée le dimanche 17 septembre à 5h du matin. C'est une petite fille calme et détendue malgré des problèmes de digestion.

Nous avons fait un accompagnement global avec Elisabeth Torche (que vous avez peut-être rencontré aux Etats Généraux de la Naissance, elle venait au nom de l'association pour une maison de naissance en Haute-Savoie) et nous souhaitions accoucher à la maison.

Notre fille Tessy nous a fait vivre un moment exceptionnel. Son arrivée s'est faite dans notre salon, à la lumière des bougies et au son du piano, dans une ambiance pleine de paix et d'amour. Elisabeth a été un guide formidable et Christophe et moi avons partagé ces moments en parfaite symbiose. Ces instants nous paraissent avoir été les plus harmonieux que nous n'ayons jamais vécu.
 
La grande partie du travail c'est faite sur notre canapé et au moment de sa sortie j'ai glissé pour me mettre accroupie. Nous savons que la présence discrète et professionnelle d'Elisabeth est pour beaucoup dans cette naissance magique et sereine, mais les stages avec vous le sont également pour une grande part. Nous ne pourrons jamais vous remercier à la hauteur de ce que vous nous avez permis de vivre. Nous espérons vous revoir un jour pour vous le dire de vive voix. Ce que vous faites est merveilleux et vous aurez pour toujours une place particulière dans nos cœurs.

 



Je vous envoie une photo de Christophe et moi vers la fin du travail, nous étions dans cette position presque tout le temps, pendant les contractions je respirais plus profondément en restant appuyée sur lui. J'étais tellement bien que je me suis endormie entre deux contractions.  Il posait ses mains sur le haut des cuisses et appuyait pendant les contractions ou massait légèrement, il sentait venir les contractions et le faisait sans que je ne lui demande rien. La deuxième photo est celle de nos deux amours, Prune et Tessy.

Encore merci de tout cœur.
Véronique (Annecy)
vero.coco@free.fr

 

 


 

Bonjour,

Je viens de lire une interview parue dans Biocontact de Février 2006 et j'ai été touchée par votre vision de l'accouchement. Vous êtes mon accoucheur (je suis née à Châteauroux en 1984), et chaque fois que ma mère parle de son accouchement, elle est radieuse, elle en garde un très bon souvenir.

Juliette.

 


 

Bonjour Max,

Lucie et Constance sont nées respectivement en 1995 (par le siège) et 1997 à la Clinique Montaigne. Nous habitions alors Orléans. Nous pensons très souvent aux bonheurs vécus dans la « Chambre Rose » et vous remercions encore. Lucie et Constance sont toujours ravies lorsque nous leur racontons leurs naissances, elles en raffolent ! Vous continuez encore dans ce sens et c’est très bien, merci, merci et encore merci !

Très bonnes fêtes de fin d’année,


Anne GRANDPERRIN

décembre 2007.

 


 
 
Merci d'avoir bien voulu me contacter, à plusieurs reprises, au sujet du stage que vous organisez. Il n'aurait pas manqué de m' intéresser si j'étais encore en activité, mais je suis sage-femme retraitée depuis 1999, (à l'âge de 65 ans, comme la plupart de mes consœurs).Cependant, je tiens à vous dire que je connaissais la maternité Montaigne, sa bonne réputation, et vous-même depuis longtemps, et que j'ai toujours apprécié vos méthodes de psychoprophylaxie et d'accouchement aussi naturel que possible.
 
Je suis aussi sophrologue, j'ai pratiqué en libéral et en milieu hospitalier tant les accouchements que les préparations à la naissance sous différentes formes au cours de ma carrière. Depuis Lamaze, dès ses débuts à Paris, et l'évolution heureuse vers des techniques de plus en plus "humanisées", jusqu'à la sophrologie, haptonomie, etc. J'ai bien connu les inconvénients de la "médicalisation" et souffert des "freins" apportés à l'exercice de notre profession de sage-femme. Mais j'ai vu s'amorcer le "ras-le-bol" des parturientes et la demande croissante des femmes pour une naissance à visage humain, et pourquoi pas à la maison.
 
Je suis ravie que les conditions de la naissance soient enfin en voie d'amélioration, le chemin est vraiment long depuis que la lutte a commencé, et cela nous donne une lueur d'espoir pour l'accouchement de nos petites filles.
 
Je n'irai pas au stage, je le regrette, car c'est ainsi que j'aurais aimé exercer. Mais s' il est trop tard pour moi, j'espère que grâce à vous et les associations qui œuvrent en ce sens, toutes les jeunes sages-femmes auront un jour les moyens et l'autorisation d'exercer leur belle profession en toute liberté à la mesure de leurs compétences.
 
Avec mes remerciements, recevez, cher confrère, mes sentiments respectueux.
 
Reine Luneaud
mars 2007.



Cher Max,

Nous souhaitons vous adresser un immense merci et un grand bravo pour votre stage d'accompagnement à la naissance (nous étions présents aux sessions de fin 2006 - début 2007). En effet, cela nous a permis entre autres de préparer l'arrivée de notre deuxième fille comme nous le souhaitions. Et le résultat est là : un accouchement (AVAC) sans problème : 14h de travail dont 13 à la maison, pas d'intervention médicale ni péridurale, pas d'épisiotomie, ni déchirure... ! Un petit bébé (2655g) en pleine forme qui profite à merveille de l'allaitement maternel (1,4kg pris en 5 semaines !) C'est le bonheur ! Le vrai ! Et vous y avez contribué... Nous vous en sommes reconnaissants... Continuez, encore et encore !

Raphaëlle, Sébastien, Lina et Agathe
avril 2008.



Cher Max,

Nous sommes Christophe et Marie-Aude. Nous habitons en Savoie et avons fait les deux sessions de préparation à la naissance en février et avril. Voici une bonne nouvelle : la naissance de notre petite fille Louise le 22 juillet dernier. Nous avions eu le projet d'un travail à la maison au maximum mais nous avons dû aller en maternité avant même le travail devant un monitoring montrant un ralentissement cardiaque de notre bébé au cours d'une contraction. Après quelques heures de surveillance, je me suis mis en travail spontanément. Heureusement car l'obstétricien de garde nous avait déjà parlé de percer la poche des eaux et de péridurale (tout ce que nous ne voulions pas!). Finalement notre petit bébé en a décidé autrement. Après 6 petites heures de travail, notre petite Louise est donc née avec l'aide d'un homme sage-femme fantastique qui nous a laissé vivre le travail au plus proche de ce que nous voulions avec tout de même une surveillance proche de nous deux. Finalement pas de péridurale! La poche s'est rompue 5 minutes avant la naissance! Et c'est nous qui avons découvert le sexe de notre enfant sans qu'on nous l'annonce! Beau moment! Merci pour cet accompagnement qui m'a permis bien avant la naissance de comprendre que l'accouchement sans douleur et serein est possible. Je me suis étonnée moi-même quand à ma capacité à accepter les contractions, les accueillir pour permettre à ce bébé de progresser. Je n'ai quasiment pas ressenti de douleur sauf au moment du passage de la tête proprement dit, quelques secondes à peine... et papa qui était là pour nous accompagner... Bonne continuation à vous tous pour vos sessions prochaines.

Marie-Aude, Christophe et Louise
août 2008.



Après avoir lu vos articles concernant l’accouchement sans douleur, l’haptonomie, et ayant consulté votre site, je vous écris. Jeune diplômée sage-femme, je suis en quête de ce travail que vous décrivez. Cela est pour moi magnifique. Après avoir effectué mes études à Nancy, maternité de type 3, et ayant remplacé pendant 2 mois en grossesses pathologiques, je suis actuellement « dans les îles » pour un contrat de courte durée. Ce voyage me permet de prendre conscience de plusieurs événements tant au niveau professionnel que personnel. J’exerce actuellement en suites de couches et grossesses à risques. Cela fait 3 mois, que je suis sage-femme et déjà, je comprends que cette période est transitoire pour moi. En effet, en sortant de gardes (qui sont très chargées), ma joie est très faible car je n’ai pratiqué que des actes techniques, souvent à l’encontre de la nature. Le métier de sage-femme est très important pour moi et mon choix de réaliser ce cursus n’est pas un hasard. Je commence à réfléchir à me former en haptonomie lors de mon retour en métropole. En lisant votre article dans la revue Biocontact, j’ai tout de suite été séduite et compris que s’offrait à moi une chance inouïe. C’est pour cette raison que je vous écris aujourd’hui. J’aimerais en savoir en plus sur votre pratique. A vrai dire, des images me viennent en ce moment et je me vois sage-femme réalisant des accouchements "naturels", avec le moins de technique possible. J’aimerais beaucoup que l’on partage diverses informations. En espérant vous lire. Je vous remercie.

C. A.
septembre 2009.

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Published by Max Ploquin - dans Ils - Elles en parlent
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17 juin 2006 6 17 /06 /juin /2006 17:13

Pour résumer nos stages de Châteauroux voici ce nous pourrions dire de notre démarche :
 
1) CONVAINCRE LA MERE qu'elle a potentiellement tout ce qu'il faut pour bien accoucher ! (ce qui est le cas de 90 à 95% des mères) Imaginez, dit Paciornik, qu'il n'y ait ni sages-femmes ni médecins… Donc la référence à l'anatomie et à la physiologie tend à ce but.
 
2) CEPENDANT elle ne peut accoucher spontanément sans douleur (sauf dans 1 à 2 % d'exception) Pourquoi ? Rechercher les causes dans le tout début de l'origine de l'homme, dans la culpabilisation et l'infantilisation, peut être, que les femmes subissent depuis des temps lointains et encore de nos jours ? … Etudier  la transmission de cette douleur par le conditionnement socioculturel en rapport justement avec la condition féminine (ou sa "sous condition") entretenue partout dans le monde sous différentes formes. Il faut combattre cette douleur imposée brutalement ou accolée subrepticement sur cet acte physiologique qu'est la naissance en évitant la péridurale. Comment ? En se "préparant" ! C'est toute la problématique de la préparation en opposition avec ce que pensent certains confrères et auteurs connus.
 
3) DANS L'INCONSCIENT se sont inscrits ces différents éléments de notre histoire (et de notre préhistoire) Pour faire resurgir certains de ces éléments qui nous encombrent il faut être à l'écoute des femmes enceintes : les actes manqués, les lapsus, les cauchemars , les maladresses (qui font que la mamans laisse échapper de ses mains des objets, etc. traduisent  la régression classique des femmes enceintes (parfois jusqu'à leur propre naissance). Bien comprendre cela peut permettre à ces parturientes de mieux comprendre se débarrasser certains éléments qui les encombrent depuis longtemps (voire même de s'en débarrasser) et, ainsi, de mieux vivre leur grossesse : nous en parlerons plus en détail mais déjà on comprend que la préparation ne peut être un simple cours directif ! Elle demande un autre pédagogie, une facilitation de la parole des mères, une écoute personnelle particulièrement attentive.
 
4) LA RELATION ET LA COMMUNICATION BEBE-MERE-PERE est fondamentale : ce qui ne peut se faire qu'en favorisant le "sentir", le recevoir", le percevoir, "l'émotion", le "laisser venir" par le "toucher affectif et respectueux", de l'haptonomie de Frans Veldman qui imprégnait Montaigne.
 
5) TENIR COMPTE DU FAIT QUE L'ENFANT CONNAIT SON CHEMIN comme les oiseaux migrateurs, de nombreux poissons (anguilles, saumons etc.), et sur la banquise les Manchots, qui font des centaines voire des milliers de kilomètres pour se reproduire et revenir pondre leurs œufs ou faire naître leur bébé à leur domicile habituel ; d’où l'intérêt d'accompagner son bébé dans son parcours et de ne faire des versions par manœuvres externes que pour de très rares indications, très spécifiques.
 
6) LES FONCTIONS PRIMALES, LES REFLEXES INSTINCTUELS du "grand passé, sont certes à rechercher lorsque l'accouchement est "en panne"… Comment faire ? et surtout que ne pas faire ?

7) NAITRE DANS L'EAU (ou déjà commencer l'accouchement dans l'eau) est très intéressant (y compris pour retrouver ses réflexes instinctuel du "faire naître") Le bain : ses avantages, ses conditions.
 
8) L'ENORME AVANTAGE DE LA POSITION ACCROUPIE (même si on n'accouche pas accroupie), notamment pour la protection du périnée et pour son "ouverture" (travaux extraordinaires de Moyses PACIORNIC le brésilien)
 
9) ET SI RIEN NE VA PLUS, QUE LA PROGRESSION CESSE, comment peut on, en dernier ressort mettre en place la formule du "DERVICHE BALANCEUR" créée par nous et l'équipe de Montaigne.
 
10) ENFIN QUEL ACCOMPAGNEMENT ? CAR C'EST CE DERNIER QUI PERMET, ASSOCIE A UNE BONNE PREPARATION (et à tout ce que nous venons de citer) D'OBTENIR LES RESULTATS QUE VOUS CONNAISSEZ !

 

Les compétences du trio familial ...

Accompagnement haptonomique par le papa ...

Il vient de naître et déjà cherche le sein ...

 

 et le trouve !

Naissance en famille ...

 

 

La maman appelle "bébé" ...

Le père vient de recevoir bébé et de l'accueillir (sa main sous la base du nouveau-né)


  

Il l'accompagne jusqu'à ce que la mère le reçoive à son tour avec un échange de regards qui en dit long !

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Published by Max Ploquin - dans Résumé des stages
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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 09:30

Nous avons eu la chance de pouvoir demander à ce pionnier de l’accouchement sans douleur son point de vue. Pour lui, les mères veulent accoucher comme elles le « sentent », en relation affective maximum avec leur enfant.
 
Actuellement, les mères n’ont plus le choix de faire naître leur enfant comme elles le souhaitent. En effet, les « protocoles » les obligent à accepter toute une technologie envahissante : perfusion médicamenteuse, déclenchement entraînant automatiquement une péridurale, et parfois atonie utérine, forceps, césarienne, hémorragies de la mère et réanimation de l’enfant… C’est là le « cri d’alarme » du Dr Max Ploquin.
 
- Vous êtes connu des professionnels de la naissance mais moins du grand public. Vous avez créé la Clinique Montaigne dans laquelle vous avez développé d’abord l’accouchement sans douleur, puis l’haptonomie, avec les résultats que l’on connaît : moins de 3 % de césariennes et de péridurales. Par votre intermédiaire, environ 37 000 enfants sont nés en plus de 40 ans !
- Permettez-moi de compléter vos chiffres, cela me semble indispensable. 3 % de césariennes certes avec en regard l’un des taux les plus bas d’Europe de mortalité et morbidité néonatale ! Ajoutez à cela seulement 7 % d’épisiotomies et de déchirures périnéales confondues, alors que par exemple certains hôpitaux d’Alsace atteignaient 90 % d’épisiotomies ! Oui, j’ai créé Montaigne et me suis entouré de toute une équipe de sages-femmes, infirmières, aides-soignantes, dévouées et décidées avec dans l’esprit l’application du label suivant : « Accouchez à Montaigne comme à la maison ! »
 
- Que pensez-vous de l’évolution actuelle de l’obstétrique, des accouchements et des naissances ?
- Je ne me reconnais plus dans cette obstétrique totalement médicalisée, envahie par la technique, complètement déshumanisée, effectuée dans des sortes de supermarchés de la naissance qui ont supplanté les petits hôpitaux et les petites cliniques. Sous prétexte de sécurité, on a inventé des normes avec des protocoles obligatoires qui ont « bloqué » les mamans dans leur lit, avec des systèmes d’investigation, de perfusions, d’enregistrements, doublés souvent (pour des raisons de gestion et d’économies budgétaires, notamment d’« occupation des lits »), de déclenchements intempestifs et de césariennes abusives ! Et je ne m’étends pas sur les hypoxies et les souffrances fœtales dues à des injections médicamenteuses systématiques d’ocytociques synthétiques, ni les taux de mortalité maternelle que l’on risque de voir grimper d’ici peu dans les chiffres officiels.

Toutes les technologies de surveillance augmentent considérablement la peur, l’angoisse des mamans (notamment l’angoisse de la mort, cela a été prouvé scientifiquement) et provoquent ainsi l’accroissement considérable de l’adrénaline, abaissant du même coup la sécrétion de l’ocytocine naturelle : ce qui a pour conséquence de compliquer et de compromettre le déroulement normal de l’accouchement. De plus, et c’est catastrophique, l’abus des péridurales laisse croire encore plus aux mamans qu’elles ne sont pas capables de mettre, par elles-mêmes, leur enfant au monde, ce qui les rend dépendantes de la médecine et des médecins et leur enlève toute autonomie et toute confiance en elles.
 
- Au cours de votre périple, depuis 1951, vous avez côtoyé Fernand Lamaze, Frédéric Leboyer, Michel Odent, Michel Irman, Frans Veldman (haptonomie)… Ils ont leurs principes, quels sont les vôtres ?
- J’ai beaucoup de respect pour les grands esprits que vous venez de me citer, il faudrait d’ailleurs ajouter à cette liste, Bernard This (c’est lui qui m’avait conseillé d’aller me former en haptonomie à Oms (1, note de bas de page), dans les Pyrénées-Orientales, et je lui en sais gré). C’est aussi à Oms que j’ai connu Catherine Dolto, Juliette Planckaert et bien d’autres J’acquiesce d’une manière générale à leurs travaux, cependant j’ai avec eux quelques différences.

Pour moi, les mamans ont tout ce qu’il faut pour accoucher parfaitement et… sans douleur. Ensuite, c’est l’enfant qui naît : il connaît son chemin vers l’air libre… il faut l’accompagner mais surtout pas le perturber par des médications de toutes sortes, par un excès d’intervention, de surveillance, de touchers vaginaux, d’ultra-technologie : c’est lui, en interaction avec sa mère, qui déclenche l’accouchement, et stimule entre autres la maturité de ses poumons, etc.

Certes, il faut tout faire pour favoriser « les retrouvailles de la mère » avec ses racines ancestrales, voire archéologiques, ses réactions primales (salle de naissance simple, comme à la maison, chaleur relativement importante, lumière très douce (presque la pénombre), pas d’odeurs « chimiques » pour bébé et sa mère, etc.).

Mais, justement pour moi, il faut que la mère se sépare de ce que la civilisation a fait peser sur son destin (culpabilisation féminine forcenée à travers la préhistoire des sociétés et l’histoire des femmes… jusqu’à nos jours), erreurs tragiques d’interprétation des « prédictions » des prophètes : le fameux « tu enfanteras dans la douleur » qui a fait tant de mal aux femmes pendant des siècles, les racontars « trois jours et trois nuits à souffrir », « les cinq cordons autour du cou », etc. C’est un véritable complot contre les femmes qui fait que la contraction utérine devient, sans que l’on s’en rende compte, la douleur ! Pour se séparer de tout cela, la femme doit « préparer son accouchement » ; elle ne peut se payer le luxe d’attendre sans rien faire, en « attendant Godot », car la douleur des contractions utérines, vécue dans ce conditionnement social insidieux mais épouvantable, est telle qu’elle ne peut y résister et réclame, on la comprend, la péridurale !

L’outil que l’on peut demander au « cerveau-concentration » (par opposition au « cerveau-émotion ») peut être le souffle, la respiration, un langage qui démystifie, qui refuse les préjugés, qui « déconditionne » : cela permet de contourner la perception de la douleur et d’éviter la péridurale. Ce qui ne nous empêchera pas de faire appel à tout ce qui facilite la naissance dans le registre « instinctif, et primal » : l’eau par exemple. Chez nous, à Montaigne, nombreuses étaient les mamans qui décidaient, elles-mêmes, à un moment de passer un certain temps dans notre grande baignoire, voire même d’y terminer leur accouchement !

En plus « l’écoute » de la maman a pris une grande valeur à Montaigne, car on le sait, la régression joue un rôle fondamental dans la grossesse et l’accouchement : on peut revenir en arrière dans le passé jusqu’à sa propre naissance et ainsi élucider puis rejeter nombre de problèmes encombrants accumulés dans notre enfance : les actes manqués, la maman qui oublie l’heure de son train, son rendez-vous, les lapsus, les gestes incontrôlés ou les mains qui laissent tomber les objets, les rêves, rêveries et cauchemars des femmes enceintes, tout cela bien sûr ne doit pas être négligé… Cette prise en compte de la régression, à côté de notre préparation elle-même, (qui met en valeur l’affectif), marque entre autres notre différence et nous permet d’obtenir les résultats que l’on connaît et… le sourire des mamans en accouchant.
 
- Comment faites-vous pour transmettre votre expérience ?
- Quand j’étais médecin de campagne dans le petit village du Berry de Saint-Denis-de-Jouhet, j’étais sûr que les mamans avaient, en elles-mêmes, tous les moyens pour bien accoucher, parfaitement sans douleur, à condition qu’elles aient confiance en elles, ainsi qu’en leur entourage et qu’elles puissent retrouver, si besoin rapidement, leurs racines. Pour cela, il leur fallait une bonne préparation, un bon accompagnement et un « environnement favorable ». La préparation, nous la faisions le dimanche matin, en regroupant les futures mamans et leurs mères qui sortaient de la messe et leurs maris qui sortaient du bistrot.

Nous avions de nombreux accouchements, souvent en même temps. Parfois, nous n’arrivions dans une famille qu’une heure ou deux, voire plus, après l’appel. Et nous trouvions alors sur place deux ou trois voisines des hameaux environnants qui s’impliquaient dans l’accompagnement de leur amie (c’étaient en fait les premières doulas). Elles avaient, elles-mêmes, peu de temps avant, vécu un accouchement sans douleur préparé avec nous. Tout le village était impliqué : mamans, grands-parents, notables (notaire, pharmacien, vétérinaire et même le curé de la paroisse !). Mieux, dans le village, nous fîmes une « Fête de la naissance et de l’accouchement sans douleur », qui s’est conclue d’ailleurs par un film « Tu n’enfanteras plus dans la douleur ». Ce film me sert toujours à illustrer mes cours. Quand je me suis installé à Châteauroux, j’ai essayé de reproduire cela dans mes préparations et mes accompagnements à la naissance.

Actuellement, j’organise des stages de présentation, de préparation et d’accompagnement à la naissance comme on le faisait à Montaigne et j’y implique tous les partenaires et acteurs de la naissance : confrères, consœurs, sages-femmes, doulas, femmes enceintes, mais aussi naturopathes. J’avais depuis longtemps considéré que les naturopathes connaissaient mieux que quiconque l’hygiène alimentaire, particulièrement pour la femme enceinte. Mes relations fraternelles passées, avec Pierre-Valentin Marchesseau et certains naturopathes actuels de valeur (Alain Rousseau, Daniel Kieffer, Philippe Dargère, Christian Brun, certains membres du Centre de naturopathie rénovée de Rochefort, et d’Euronature) m’ont conforté dans l’idée qu’ils pourraient être fort utiles aux femmes enceintes.

La préparation joue dans l’immédiat un rôle très important pour l’attachement réciproque de la maman et de son bébé et assure pour l’avenir une vraie autonomie de l’enfant en même temps que le développement de sa relation affective et de sa sensibilité… ouverture au développement intellectuel et à l’épanouissement de l’enfant !
 
- Selon vous, quel est le rôle du papa ?
- Dans les temps préhistoriques, l’homme devait assurer la protection de la mère contre les prédateurs ; il doit maintenant faire respecter les souhaits de son épouse, son projet de naissance au sein d’un circuit médical invasif ! Il a aussi le rôle de soutien, d’accompagnateur privilégié de sa compagne, d’un être aimant et discret, qui pourra aider son épouse dans les positions qu’elle sera appelée à prendre. Et puis, il est celui qui apprend à connaître et à bercer son bébé à travers le giron de la mère, qui aura à l’accueillir sur sa main quand il va naître en respectant sa « base », à lui apporter aussi une confirmation existentielle affective, à lui souhaiter la bienvenue, en lui affirmant ainsi qu’il était déjà connu et aimé bien avant d’être né (comme le dit Frans Veldman). Le rôle du père, c’est tout cela et bien autres choses ! Pour un père, la naissance de bébé, c’est aussi un jour inoubliable !
 
- Vous avez beaucoup milité en faveur d’une naissance respectée, avez-vous une idée de ce que sera la naissance demain ?
- Votre question m’intéresse car c’est de cela que nous discuterons justement, à Châteauroux, en septembre prochain, dans un colloque qui sera une suite aux Etats Généraux de la Naissance. Celui-ci rassemblera justement tous les acteurs et partenaires de la naissance et peut-être aussi un certain nombre de politiques et de journalistes pour en extraire quelque chose de concret, pour l’avenir de la naissance. Déjà le Ciane (organisation qui regroupe 80 associations) a amené beaucoup d’espoirs aux usagers en appuyant le « projet de naissance » des mamans et surtout en faisant basculer, favorablement, le rejet des épisiotomies. Tout converge actuellement pour que soit discuté tout ce qui peut améliorer le sort des femmes enceintes, des mamans, des bébés et leur apporter du bonheur. Ce bonheur, on le lit bien dans les sourires des mères de nos films de Montaigne, dont plusieurs ont été sélectionnés pour l’exposition sur la naissance qui se tient actuellement à Paris, au Musée de l’Homme (au Trocadéro) : c’est le reflet du travail de l’équipe de Montaigne et nous en sommes fiers !
 
Propos recueillis par Pierre Desjardins.
  
1. Centre international de recherche et de développement de l’haptonomie, Frans Veldman, Mas del Auro, 66400 Oms. L’haptonomie est la science du toucher affectif, dans le respect total de l’autre. Voir aussi www.haptonomie.org

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Published by Max Ploquin - dans Articles & Interviews
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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 10:31

A la maternité de Châteauroux, plusieurs formules étaient proposées au choix des parents :

1) "L'accouchement sans douleur", selon la formule de LAMAZE modifiée, améliorée par l'équipe de Montaigne d'après leur expérience, dans un contexte d'émotion maximale avec bébé ! Et cela aboutit vraiment à des accouchements sans douleurs dans une importante proportion.

 

2) Ou selon l'accompagnement Haptonomique la maman (mais aussi le papa) cherchant à vivre intensément le contact affectif avec bébé ! La mère et le père font le plus possible l'approche de leur enfant dans le giron de la mère, essayant de répondre à ses mouvements, à ses stimulations afin de mieux le connaître  bien avant sa naissance et,  d'une manière réciproque, d'être mieux connus de lui très tôt! (comme le dit si bien Frans Veldman :  "Je te connaissais longtemps avant de t'avoir vu !"

 

3) Dans certains cas soit par choix de la mère, soit parce que les formules précédentes ne marchaient pas, ou parce que certains " blocages" avaient lieu, la mère avait besoin de retrouver ses réactions primales,  ses "réflexes instinctuels", grâce par exemple à un séjour dans l'eau de la baignoire( on disposait de 2 baignoires dont une très grande avec jets massant)  ou au "mouvement –balançoire" et à bien d'autres attitudes et comportements d'"isolement" de la mère certes mais aussi  de discrétion du père et du personnel.

 

Et dans les cas difficiles, les dystocies ?


Cette préparation se révèle très efficace pour résoudre certaines  difficultés obstétricales (d'où le taux très bas de césariennes, et de péridurales de Montaigne avec un des taux les plus bas de morbidité et morbidité néo natales)

 


Et la douleur dans l'accouchement ?


De mon point de vue elle n'est nullement obligatoire ! Mais si elle se manifeste lors d'un accouchement physiologique, sans complications elle peut être due à de multiples causes. Tout d'abord, et même si cela paraît surprenant, à une certaine forme de culpabilité que les femmes subissent depuis des temps immémoriaux où les humains vivaient en hordes, s'étaient redressés sur leurs deux jambes et commençaient leur "cursus socioculturel en même temps que naissait leur langage !

 

Et cela s'est compliqué du fait de la propagation de prophéties telle "Tu enfanteras dans la douleur" à l'interprétation douteuse et dangereuse, départ de conditionnements socio-culturels difficiles à combattre, si ce n' est en faisant travailler son "néo cortex", sa compréhension des reflexes conditionnés nocifs, en les démystifiant, et en apportant parallèlement une réponse positive, active, aux contractions utérines (principe de l'ASD) soit en laissant se faire la rencontre, le contact affectif avec bébé, cette sensation Haptonomique réciproque.

 

Les "retrouvailles "avec le passé instinctuel, avec les réactions primales sont elles  nécessaires pour accoucher naturellement, sereinement ?


Combien de fois ne m'a-t-on posé cette question ! Autrement dit, l'ensemble des attitudes, des comportements qui permettent la mise en condition de la maman pour que son archéo cerveau (son vieux cerveau) fasse resurgir en elle la furieuse "envie" de faire naitre bébé, de laisser s'ouvrir les sphincters en cause, est-il à rechercher pendant l'accouchement ?

 

Nous n'allons pas ici énumérer tous ces moyens fort variés qui vont de la recherche pour la mère d'un "agrippement" ou  d'une certaine prostration, pour le papa ou la doula et encore plus pour la sage-femme ou l'obstétricien, d'une discrétion allant jusqu'à l'éloignement total, le bain, même très court, à un certain moment dans l'eau de la baignoire ou de la piscine, parfois le simple fait de manger ou de boire un verre de champagne très bulleux, la danse du derviche balanceur, comme je l'appelle… mais il y en a de nombreux autres !

 

Cette question rejoint cette autre : faut-il suivre une préparation pour bien accoucher ? ou s'abstenir de toute préparation ? Même si je suis tout a fait en accord avec l'importance de ce que peut faire le "vieux cerveau" pour les mères, je conseille les préparations à la naissance, et notamment celles - les plus efficaces pour lutter contre l'introduction de la douleur sur les contractions utérines et les plus aptes à procurer un très riche contact affectif entre mère et enfant. Pourquoi ? Parce que sans cela, actuellement, le "pli est pris" si la mère se laisse envahir par la douleur, elle réclame la péridurale et s'en est fini de son "accouchement naturel" !

 

La mère a peut être d'autres procédés selon d'autres "références" ou d'autres critères  pour se "retrouver" lors de la naissance, bien sûr, et les mêmes questions récurrentes se posent à elle : doit-elle  s'affirmer auprès du système médical et "faire de la résistance" ? Peut-on chanter, fredonner, respirer harmonieusement, en parlant à bébé, en le touchant, le caressant, et partageant de multiples sensations avec lui ? Faut-il rechercher son odeur à travers la poche des eaux rompues ? Faut-il demander de l'aide à papa, lui demander d'être "soutenue accroupie" par lui ou simplement lui dire de se tenir tout prêt mais sans intervenir ? La maman va t-elle ressentir ce qu'elle va vouloir faire ou ne rien faire, s'asseoir, marcher, se lever, se mettre à quatre pattes, répondre aux contractions utérines à sa manière, chercher à bercer bébé, s'appesantir sur le balancement … Enfin cherchera t-elle dans l'eau sa plénitude, et du bien qui adoucisse la naissance ou qui lui donne une furieuse envie de faire naitre bébé tout de suite ?

 

Tout cela, c'est que nous allons aborder ensemble. Tout est rationnel… et rien ne l'est ! .... Mettre un bébé au monde, c'est bon, c'est beau, c'est doux, c'est fort !... Il est  intéressant de s'y préparer !

 

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Published by Max Ploquin - dans Préparation naissance
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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 21:52

ANNEE 2009

Jeudi 8 octobre 2009 à 20h – Espace Quinière
Avenue du Maréchal Juin – 41000 BLOIS
Lire le courrier d'info

Vendredi 9 octobre 2009 à 16h45 – Cinéma Les Lobis
12, Avenue du Maréchal Maunoury – 41000 BLOIS
Lire le courrier d'info

ANNEE 2007

Mercredi 21 mars 2007, à 20h30
à Clermont-Ferrand (63)
conférence pour professionnels, médecins, sages-femmes et usagers. Entrée 10 euros, étudiants 5 euros.
Voir le programme

ANNEE 2006


Intervention le 18 mai 2006, à Paris
Au Musée de l'Homme, Exposition Naissances, dans le cadre de la
Semaine mondiale pour l'accouchement respecté

L'accompagnement des naissances à la Clinique Montaigne de Châteauroux. Je vais présenter deux courts films de naissance, simplement pour montrer que tout est possible pour une maman qui donne la vie à son enfant : elle a en elle-même toute la possibilité de le faire naître, si on lui en laisse le temps et le loisir, non seulement sereinement et sans douleur -- sans l'artifice de la péridurale -- et dans une approche affective intense, mais aussi dans la joie, y trouvant parfois un plaisir extrême ; le plaisir, la jouissance, n'ayant pas seulement été un interdit d'une certaine morale dans les rapports sexuels des femmes, mais, à un niveau bien supérieur, lors de l'accouchement.

 


Les mamans, donc, peuvent trouver du plaisir, de la jouissance à faire naître leur enfant ! Nous sommes alors dans un autre monde que celui de l'obstétrique hypersophistiquée techniquement, où la mère est un sujet passif et soumis : usines à bébés ou supermarchés de la naissance. Or ce monde est tout près de nous, c'est celui des « usagers », des mamans qui comprennent que la naissance n'appartient pas au système médical -- sauf dans les cas relativement rares de pathologie ou de dystocie... (Allez, soyons bons princes, disons entre 4 et 7 % des cas.) Ces femmes qui veulent « récupérer ce qu'on leur a volé » : le plaisir de mettre elles-mêmes leur enfant au monde avec la complicité de leur compagnon, des accompagnatrices de la naissance, de sages-femmes respectueuses de leurs choix et de la physiologie de l'accouchement.

Max Ploquin
Fondateur de la Clinique Montaigne de Châteauroux
Vice-président de la Sociéte française d'histoire de la naissance
Président de l'association « Histoire et avenir de la naissance »
et de l'association « Quelle naissance ? Les rencontres de Châteauroux »

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Published by Max Ploquin - dans Conférences
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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 21:09

La devise de la clinique Montaigne de Châteauroux : « Accoucher ici comme à la maison » n'était pas usurpée puisque toute la maternité vivait sous cette formule. La liberté de la mère était respectée, comme d'ailleurs ses désirs : liberté de mouvement, de choix, de présence et d'accompagnement d'amis et familiers, de mode d'accouchement, d'alimentation, etc. Les odeurs médicales étaient exclues, l'allaitement maternel était particulièrement protégé, l'enfant né restait près de sa mère et, pour les soins, la présence de la mère et du père était facilitée, etc.

 

Quel était le but poursuivi par la préparation ?

Permettre à la maman de faire naître son enfant le plus naturellement possible, en respectant la physiologie durant toutes les phases de l'accouchement. Laisser bébé suivre son propre chemin dont il a une connaissance instinctuelle, une « pré-conscience » (ce que beaucoup de gens oublient, y compris dans le milieu médical), en le protégeant de toute intrusion dans son trajet, de toute manipulation, de toutes prises médicamenteuses maternelles intempestives susceptibles de troubler, de perturber son orientation naturelle vers le monde…!

 

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Published by Max Ploquin - dans La clinique Montaigne
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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 15:46

Le Dr Max Ploquin est Docteur en médecine, Gynécologue-accoucheur, Psychologue, formé en Haptonomie à Oms et en Analyse par Lacan.

Il est fondateur de la Maternité Montaigne de Châteauroux où se pratiquaient l’accouchement sans douleur et l’haptonomie avec à l’esprit le label « Accouchez à Montaigne comme à la maison ». La clinique Montaigne affichait moins de 3% de péridurales et de césariennes avec un des taux les plus bas d’Europe de mortalité et de morbidité néo-natale.

Il est vice-président de la Société de Psychoprophylaxie obstétricale, président de l’Association Histoire & Avenir de la Naissance, président des Rencontres de la Naissance de Châteauroux (prochaines dates les 22-23-24 septembre 2006 « Quel avenir pour la naissance en France ? »).

Il est l’auteur de nombreux films de naissance, dont certains sont actuellement projetés au Musée de l’Homme. Les films montrent des femmes qui accouchent détendues et souriantes et confirment donc l’intérêt et l’efficacité de cette préparation proposée par le Dr Max Ploquin. Il est également auteur du Dictionnaire de l'enfantement, du Dictionnaire de la Naissance de A à Z, et de La Clinique Sophistocos, une pièce de théâtre cinglante contre les abus de l'accouchement

Il se bat actuellement pour des naissances mieux respectées, pour lesquelles une bonne préparation des parents et du bébé sont nécessaires. Et propose à ce titre des stages de préparation à la naissance aussi bien pour les parents que pour les professionnels de la santé et de la naissance.

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Published by Max Plqouin - dans Le Dr. Max Ploquin
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Etats Généraux

Suite aux États généraux de la naissance en 2003, le CIANE et les 127 associations d’usagers qu'il représente, a organisé en collaboration avec l’association « Quelle naissance ? - Rencontres de Châteauroux », les ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA NAISSANCE en septembre 2006, à Châteauroux, sur le thème : "Quelle naissance demain ? Quels changements souhaitent les usagers ?" Visitez le site !

Max soutient...

 

Comme le CIANE l'a très bien exprimé lors des États Généraux 2006 à Châteauroux en septembre 2006, l'association "Quelle Naissance - Les rencontres de Châteauroux" et Max Ploquin, apportent leur totale soutien aux revendications des étudiantes sages-femmes et à toutes les sages-femmes qui ont tant de mal à pratiquer leur profession pourtant tellement indispensable au progrès humain. Car le début de la grossesse, son évolution, la naissance, c'est à dire le tout début de la vie, en fait, conditionnent le bon déroulement de la vie de l'être humain... Et dans ce domaine, le rôle des sages-femmes est à la fois fondamental et irremplaçable. Les sages-femmes ont le droit à notre respectueuse considération et à notre reconnaissance. Lire la lettre adressée au ministère de la Santé

Extraits des ses films



Naissance de Sylvain et Olivier selon la méthode de psycho-prophylaxie obstétricale (accouchement sans douleur ou ASD).
Un film de Max Ploquin.

 



Je te connaissais déjà ! Naissance selon l'approche haptonomique de Montaigne. Un film de Max Ploquin.

 

 

La naissance de Manon. Naissance selon l'approche haptonomique de Montaigne. Un film de Max Ploquin.