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Accouchement à domicile,danger !

Les collèges professionnels de gynécologues-obstétriciensde plusieurs pays ont publié récemment des communiquésmettant en garde la population contre une pratique certes marginale, mais enprogression constante : celle de l'accouchement à domicile (AAD). Nouspublions ci-dessous l'article diffusé par l'American College ofObstetricians and Gynecologists (ACOG), et, en République tchèque,un communiqué commun de la société de gynécologie etd'obstétrique, de la section de médecine périnatale et del'association des gynécologues privés.

Ayant constaté une grande similarité d'arguments àl'appui de ces déclarations, et l'inutilité de toute discussions'appuyant sur les données de médecine factuelle (evidence-based),l'AFAR propose unlogiciel d'aide à la rédactionqui permettra aux professionnels de santé des pays francophonesd'accomplir sans délai leur devoir d'information et de préventionface au désastre sanitaire annoncé par leurs collègues.

Ne lire qu'en cas d'absolue nécessité :


ACOG Statement of Policy As issued by the ACOG ExecutiveBoard

OUT-OF-HOSPITAL BIRTHS IN THE UNITED STATES

Labor and delivery is a physiologic process that most womenexperience without complications. Ongoing surveillance of the mother andfetus is essential because serious intrapartum complications may arise withlittle or no warning, even in low risk pregnancies. In some of theseinstances, the availability of expertise and interventions on .an urgent oremergent basis may be life-saving for the mother, the fetus or the newbornand may reduce the likelihood of an adverse outcome. For these reasons, the American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) believes thatthe hospital, including a birthing center within a hospital complex, thatconforms to the standards outlined by American Academy of Pediatrics andACOG,(1) is the safest setting for labor, delivery, and the immediatepostpartum period. ACOG also strongly supports providing conditions that willimprove the birthing experience for women and their families without compromising safety.

Studies comparing the safety and outcome of U.S. births in thehospital with those occurring in other settings are limited and have not beenscientifically rigorous. The development of well-designed research studies ofsufficient size, prepared in consultation with obstetric departments andapproved by institutional review boards, might clarify the comparative safety of births in different settings. Until the results of such studies areconvincing, ACOG strongly opposes out-of-hospital births. Although ACOGacknowledges a woman's right to make informed decisions regarding herdelivery, ACOG does not support programs or individuals that advocate for orwho provide out-of-hospital births.

Traduction :

Le travail et l'accouchement sont des processus physiologiques dont laplupart des femmes font l'expérience sans complications. Unesurveillance continue de la mère et du foetus est essentielle car degraves complications durant l'accouchement peuvent survenir avec peu ou sanssignes précurseurs, même dans le cas de grossesses à bas risques. Dans certains de ces cas, la disponibilité de compétenceset les interventions dans des conditions urgentes ou émergentes peutsauver la vie de la mère, du foetus ou du nouveau-né et peut réduire la probabilité d'un résultat défavorable.C'est pourquoi, l'American College of Obstetricians and Gynecologysts (ACOG)pense que l'hôpital, incluant un service de maternité au seind'un complexe hospitalier, en se conformant aux critères dressés par l'American Academy of Pediatrics et l'ACOG, représente le cadrele plus sûr pour le travail, l'accouchement et les suites de couchesimmédiates. L'ACOG soutient également fortement la mise àdisposition de conditions qui amélioreront l'expérience de la naissance des femmes et de leurs familles sans compromettre leur sécurité.

Des études comparant la sécurité et l'issue auxEtats-Unis des naissances à l'hôpital avec celles se déroulantdans d'autres milieux sont limitées et n'ont pas été menées rigoureusement d'un point de vue scientifique. Le développement d'étudesde recherche bien conçues et de taille suffisante, préparées avec la consultation avec les départements d'obstétrique etapprouvées par les commissions de revues institutionnelles, pourraitcomparer clairement la sécurité des naissances dans différents lieux. Jusqu'à ce que les résultats de ces recherches soientconvaincantes, l'ACOG s'oppose fermement aux naissances en dehors du cadrehospitalier. Bien que l'ACOG reconnaisse à chaque femme le droit deprendre des décisions éclairées sur ce qui concerne son accouchement, l'ACOG ne soutient pas les programmes et les individus qui prônentou qui pratiquent les naissances en dehors de l'hôpital.

(1) American Academy of Pediatrics and /American College of Obstetriciansand Gynecologists. Guidelines for Perinatal Care, 5th Edition. Elk GroveVillage, IL, AAP/ACOG, 2002.

Approved by the Executive Board October 2006
The American College ofObstetricians and Gynecologists
409 12th Street, SW, PO Box 96920.Washington, DC 20090-6920
Telephone 202 6385577


6th November, 2006

http://www.medical-tribune.cz/src/cs/archiv/mtr/109/3157

Thanks to the consistent implementation of the PerinatologicalProgramme and its continuous updating, the results achieved by obstetricmedicine in the Czech Republic place it on a par with the world's mostdeveloped countries. Nothing is changed in this fact by the argumentspresented in the UNIPA press release of 24 October 2006 questioning theseresults. Even if we were to switch to WHO statistics, the Czech Republicbelongs among those countries with the best perinatal care in the world,right next to Japan and Sweden. It is disconcerting that the women who most question this objective reality are also the ones who hamper the work ofhealthcare personnel by deliberately exposing them to extreme stress, as theyare then called upon to deal with neglected and life-threateningcomplications resulting from childbirth outside healthcare institutions. Thecosts of treating the mother or newborn are then several times higher, often accompanied by permanent consequences that significant lower the newborn'squality of life. The long-term efforts by some midwives (supported by layinterest groups) to promote labour management in the household represent anegative phenomenon - one which under conditions in the Czech Republic willresult in an increased number of complications and higher maternal and infantmorbidity and mortality. There is no point in referring to foreign experience, since all those countries that tolerate home birth have acompletely different healthcare system and maternity services, including highquality home care and contractual agreements with hospitals' bed wards.

We resolutely disagree with the false information provided topregnant women and their partners at prenatal courses organised by certainprivate organisations. It is irresponsible to promote childbirth in thehousehold without explaining the risks compared to managed labour in ahealthcare institution. Since labour is a dynamic process in whichcomplications can occur at any stage, it is difficult to predict whetherpregnancy will end through physiological childbirth or obstetric surgery.Childbirth in the household exposes both mother and foetus to unnecessaryrisks and cannot outweigh the often questionable advantages supposedly provided by the home environment. The only guarantee for safe labourmanagement is a delivery room properly equipped for rapid and accuratediagnosis and capable of addressing sudden situations that may occur priorto, during and after birth. There is nothing to prevent delivery rooms frombeing furnished like a living space in order to create a pleasant environmentand the intimate atmosphere of home. Contemporary medicine cannot recommend childbirth in the household. Doing so may lead to an undesired worsening ofthe state of health of the Czech population.

Traduction :

Grâce à la mise en oeuvre cohérente du Programme de Périnatologieet sa mise à jour continuelle, les résultats obtenus par la médecine obstétricale en République Tchèque placent le pays aumême niveau que les plus grands pays développés dans lemonde. Les arguments présentés par l'UNIPA lors de sa sortiedans la presse du 24 octobre 2006 ne changent rien à cela. Mêmesi nous commutions les statistiques de l'OMS, la République Tchèqueappartient à ces pays qui dispensent les meilleurs soins périnatalsdans le monde, juste après le Japon et la Suède. Il est déconcertantque les femmes qui mettent en doute cette réalité objectivesoient également celles qui entravent le travail des personnelssoignants en les exposant à un stress extrême lorsqu'ils ontensuite à traiter des complications qui ont été négligéeset qui représentent un danger pour leur vie à la suite d'unaccouchement en dehors des institutions médicales. Les coûts destraitements de la mère ou du nouveau-né sont la plupart dutemps bien plus élevés et souvent accompagnées de séquellespermanentes qui diminuent la qualité de vie du bébé. Lesefforts à long terme de quelques sages-femmes (soutenues par desgroupes d'intérêt profanes) à promouvoir la gestion du travail à domicile représentent un phénomène négatif&endash; qui dans les conditions de la République Tchèque résultera à un nombre de complications ainsi qu'une morbidité et unemortalité maternelle et infantile plus élevés. Il n'y apas lieu de se référer à l'expérience de pays étrangers,puisque tous ces pays qui tolèrent l'accouchement à domiciledisposent d'un système de soins et des services de maternitétotalement différents, dont des soins à domicile de grande qualité et des accords contractuels de mise à disposition delits d'hôpitaux.

Nous sommes résolument en désaccord avec les faussesinformations fournies aux femmes enceintes et leurs conjoints lors de coursprénataux organisés par certaines organisations privées.Il est irresponsable de promouvoir l'accouchement à domicile sans enexpliquer les risques en comparaison avec un accouchement géré dans une institution médicale. Etant donné que le travail estun processus dynamique lors duquel des complications peuvent survenir àtout moment, il est difficile de prévoir si une grossesse se terminerapar un accouchement physiologique ou une opération chirurgicale.L'accouchement à domicile expose la mère et le foetus àdes risques inutiles et ne peut l'emporter sur les avantages fort discutables prétendument offerts par un environnement familier. Laseule garantie d'une gestion sûre du travail est une salle de naissancepromptement équipée pour un diagnostic rapide et préciset capable de parer à des situations soudaines qui peuvent surveniravant, pendant et après la naissance. Il n'y a aucune raison d'empêcher que les salles d'accouchement soient meublées comme un lieu de viedans le but de recréer un environnement agréable et l'atmosphèreintime du domicile. La médecine contemporaine ne peut pas recommander l'accouchement à domicile. Le faire risquerait de mener à unedégradation indésirable de la santé en RépubliqueTchèque.

Committee of the Czech Gynaecological and Obstetric Society (CLS JEP),committee of the Section for Perinatal Medicine (CGPSCLSJEP) and the Associationof Private Gynaecologists of the Czech Republic

Translation: Olga von Pohl


Briefing Paper 4, Welsh Assembly Government
Delivering the future in Wales: a framework for realising the potential ofmidwives in Wales. June 2002.

Key principle 1.3: "Women with normal pregnancies should be encouragedto consider home as an appropriate alternative to hospital for giving birth."

Action: "Support and training for midwives in homebirth skills must bemade." "Work towards increasing home birth to 10%."

Responsibility: Heads of Midwifery and others by 2007