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Créée le : 22 Oct 2009
Modifiée le : 22 Oct 2009

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Notice bibliographique (sans auteurs) :

Landon MB et coll. : A multicenter, randomized trial of treatment for mild gestational diabetes. N Engl J Med 2009 ;361 :1339-48. Sacks DA. Editorial: Gestational diabetes – whom do we treat ? N Engl J Med 2009 ;361 :1396-98

Auteur·e(s) :

David A. Sacks

Année de publication :

2009

URL(s) :

http://nejm.highwire.org/cgi/reprint/361/14/1396.p…

Résumé (français)  :

Le diabète gestationnel (DG) se définit par un trouble du métabolisme
glucidique qui apparaît pendant la grossesse. Aux Etats-Unis, selon la
population, 1 à 14 % des grossesses sont concernées. L’association entre le
DG et l’augmentation du risque de macrosomie fœtale et de complications
périnatales est bien établie lorsque la glycémie à jeun est franchement
élevée, en revanche elle reste incertaine dans les formes « modérées » de
DG. Il existe peu d’études prospectives, randomisées, en double-aveugle, qui
aient évalué l’efficacité du traitement du DG modéré en terme de réduction
des complications périnatales et obstétricales ; c’est l’objet du travail
présenté ici.

Les femmes ont été dépistées entre la 24ème et la 31ème semaine de grossesse
par un test d’O’Sullivan (mesure de la glycémie 1 heure après 50 g de
glucose. Si le test était anormal (glycémie entre 1,35 et 2 g/l,), une HGPO
sur 3 heures après 100 g de glucose était pratiquée ; le DG modéré était
défini par une glycémie à jeun inférieure à 0,95 g/l (5,3 mmol/l), et au
moins 2 glycémies après HGPO supérieures aux seuils suivants : 1,80 g/l (10
mmol/l) à 1h, 1,55 (8,6) à 2h et 1,40 (7,8) à 3h. Neuf cent cinquante-huit
femmes ont été incluses et randomisées, 485 dans le groupe traité et 473
dans le groupe contrôle. Le traitement proposé dans le groupe traité était
une diététique adaptée, l’autosurveillance glycémique et l’insulinothérapie
si nécessaire. Le critère principal était un critère composite comportant la
mortalité périnatale (mortalité in utero et néonatale) et les complications
néonatales suivantes : hyperbilirubinémie, hypoglycémie (définie par une
glycémie < 0,35 g/l), hyperinsulinémie (taux de C-peptide du cordon > 1,77
ng/ml), et accouchement traumatique (paralysie du plexus brachial, fracture
de la clavicule, de l’humérus ou du crâne).

Les résultats n’ont pas mis en évidence de différence significative entre
les 2 groupes concernant le critère composite (respectivement 32,4 % et 37 %
dans les groupes traités et non traités, p=0,14). Il n’y a pas eu de mort
périnatale. En revanche, une diminution significative sous traitement a été
observée concernant les critères secondaires : le poids de naissance (PN)
moyen (3 302 vs 3 408 g), la masse grasse néonatale (427 vs 467 g), la
fréquence du PN > 90° percentile (7,1 % vs 14,5 %), le PN > 4000 g (5,9 % vs
14,3 %), la dystocie des épaules (1,5 % vs 4 %), la césarienne (26,9 % vs
33,8 %). Le traitement était aussi associé à une diminution de la fréquence
de prééclampsie et d’hypertension gravidique (taux combinés de 8,6 % vs 13,6
%, p=0,01).

Ainsi, la prise en charge des femmes ayant un DG modéré (DG + glycémie à
jeun normale), même si elle ne montre pas de bénéfice sur la mortalité
périnatale (probablement par manque de pouvoir statistique de l’étude sur
cet évènement rare), permet une diminution du risque de macrosomie, de
dystocie des épaules, de césarienne et de complications hypertensives.

Il reste cependant nécessaire d’homogénéiser les tests de dépistage du DG
(O’Sullivan, HGPO 100 g ou 75 g) et les seuils d’intervention thérapeutique.
Par ailleurs, la question de la prise en charge des femmes enceintes obèses
non diabétiques, responsable d’une fréquence élevée de macrosomie fœtale,
reste posée.

Résumé du Dr Stéphanie Girard

Abstract (English)  :

(No abstract)

In 1964, O’Sullivan and Mahan1 proposed glucose-tolerance-test criteria to define gestational diabetes mellitus — that is, any degree of glucose intolerance that first occurs or is first identified during pregnancy. Women whose glucose levels exceeded these thresholds during an index pregnancy were recognized to be at increased risk for developing nongestational diabetes 8 years later. Subsequently, considerable data indicated that lowering glucose levels in women who were diagnosed with gestational diabetes mellitus was associated with reduced rates of perinatal complications and death. However, many considered these data to be insufficient evidence to support treatment for gestational diabetes2,3; most of…

Sumário (português)  :

Resumen (español)  :

Remarques :

Argument (français) :

Argument (English):

Argumento (português):

Argumento (español):

Mots-clés :

➡ santé publique ; diabète gestationnel

Auteur·e de cette fiche :

Bernard Bel — 22 Oct 2009

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