Choisissez votre fonte :
 Arimo
 Merriweather
 Mukta Malar
 Open Sans Condensed
 Rokkitt
 Source Sans Pro
 Se connecter


 Français 
 English 
 Português 
 Español 

[Valid RSS] RSS
bar

Base de données - (CIANE)

Présentation de cette base de données documentaires (site du CIANE)
Actuellement 3109 fiches
Chaîne YouTube (tutoriel)

https://ciane.net/id=2341

Créée le : 30 Dec 2009
Modifiée le : 30 Dec 2009

 Modifier cette fiche
Ne suivez ce lien que si vous possédez un mot de passe d’éditeur !


Partager : Facebook logo   Tweeter logo   Tout public

Notice bibliographique (sans auteurs) :

Chronique de jurisprudence. Médecine & droit Volume 2006, numéro 81 pages 159-173 (novembre-décembre 2006)

Auteur·e(s) :

J-D. Azincourt, M. Develay

Année de publication :

2006

URL(s) :

http://www.em-consulte.com/article/56085
https://doi.org/10.1016/j.meddro.2006.10.001

Résumé (français)  :

Six ans après la promulgation de la loi Fauchon du 10 juillet 2000 ayant réformé le régime des délits non intentionnels, le temps du bilan est venu. Réalisant un compromis entre le tout répressif - insupportable pour les praticiens - et une clémence excessive - insupportable pour les victimes, ce texte semble avoir très honorablement passé l’épreuve de la pratique judiciaire. La prudence reste néanmoins de mise car les récentes décisions judiciaires de relaxe rendues notamment en matière de poursuites pour contamination par l’amiante ont paru insatisfaisantes à la fois à l’égard des victimes mais aussi au regard de l’intérêt général dont le droit pénal est le bras armé. Une étape supplémentaire a été franchie puisque le législateur s’interroge sur d’éventuelles possibilités d’aménagements de l’article 121-3 du Code pénal qui tiendraient davantage compte de ces exigences. Certains ne manquent d’ailleurs pas d’ores et déjà d’évoquer l’abrogation du présent article 121-3 du Code pénal aux motifs notamment des difficultés à établir « la faute manifestement délibérée pour engager la responsabilité pénale des décideurs en cas de causalité indirecte ». Quoiqu’il en soit, le législateur n’a pas encore sonné le glas du dispositif tel qu’issu de la loi du 10 juillet 2000. Les magistrats continuent à exploiter l’actuel contenu des dispositions de l’article 121-3 du Code pénal, faisant apparaître la richesse des qualifications possibles mais se trouvant confrontés par la même occasion aux difficultés de son interprétation. La complexité de l’exercice médical combinée au fonctionnement du corps humain justifie en effet l’utilisation des potentialités de l’article 121-3 du Code pénal. La spécificité de la matière nécessite de plus le recours à l’expertise, technique essentielle à la traduction d’un comportement humain en éléments exploitables par le juge. L’erreur reste toutefois possible et les difficultés d’interprétation fréquentes. Les raisons en sont multiples et sont imputables, si l’on peut dire, aux « deux camps ». À défaut d’une double formation des experts et en raison de la rédaction de certaines missions d’expertise notamment, mais également de la charge émotionnelle qui accompagne souvent les faits, les hommes de l’art appelés à intervenir lorsqu’un dommage conduit à l’intervention du juge en général, et du juge pénal en particulier doivent agir avec la plus grande prudence, parfois même avec circonspection. De prudence (et de sécurité), il sera aussi question dans ces colonnes; la notion d’ « obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement » fait l’objet dans l’actualité jurisprudentielle d’une attention particulière. Malgré la précision du Code de la santé publique, toute règle de prudence en matière médicale ne peut raisonnablement être prévue par un texte. L’importance du contentieux des infractions involontaires ne doit toutefois pas occulter le fait que des professionnels de santé sont aussi poursuivis pour des délits commis intentionnellement, délits qui feront l’objet d’un rapide panorama … en l’occurrence breton.

Abstract (English)  :

Sumário (português)  :

Resumen (español)  :

Remarques :

Argument (français) :

Argument (English):

Argumento (português):

Argumento (español):

Mots-clés :

➡ droit

Auteur·e de cette fiche :

Emmanuelle Phan — 30 Dec 2009

Discussion (afficher uniquement le français)
 
➡ Réservé aux utilisateurs identifiés



 J'ai lu la charte des discussions et j'en accepte les conditions (voir la charte)

barre

Autre requête experte --- Autre requête simple

Création d'une fiche --- Importation de fiches

Gestion des utilisateurs --- Sauvegarder la base de données --- Contact

bar

Cette base de données créée par l'Alliance francophone pour l'accouchement respecté est gérée
par le Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE, https://ciane.net).
Elle est alimentée par les contributions de bénévoles intéressés par le partage des informations scientifiques.
Si vous approuvez ce projet, vous pouvez nous aider de plusieurs manières :
(1) devenir contributeur sur cette base, si vous avez un peu d'expérience en documentation
(2) ou soutenir financièrement le CIANE (voir ci-dessous)
(3) ou devenir membre d'une association affiliée au CIANE.
Connectez-vous ou créez un compte pour suivre les modifications ou devenir éditrice.
Contactez bibli(arobase)ciane.net pour plus d'informations.

Valid CSS! Valid HTML!
Nos ressources servent principalement à couvrir les frais d’hébergement des sites
et bases de données, l’impression de flyers et occasionnellement des frais de transport.
Les donateurs particuliers peuvent demander un reçu fiscal du CIANE donnant droit, en France, à une
réduction d’impôt égale à 66 % du montant dans la limite de 20% du revenu imposable (voir texte)