Choisissez votre fonte :
 Arimo
 Merriweather
 Mukta Malar
 Open Sans Condensed
 Rokkitt
 Source Sans Pro
 Se connecter


 Français 
 English 
 Português 
 Español 

[Valid RSS] RSS
bar

Base de données - (CIANE)

Présentation de cette base de données documentaires (site du CIANE)
Actuellement 3108 fiches
Chaîne YouTube (tutoriel)

https://ciane.net/id=2260

Créée le : 23 Dec 2008
Modifiée le : 13 Dec 2023

 Modifier cette fiche
Ne suivez ce lien que si vous possédez un mot de passe d’éditeur !


Partager : Facebook logo   Tweeter logo   Tout public

Notice bibliographique (sans auteurs) :

Troubles périnéaux quatre ans après le premier accouchement : comparaison entre épisiotomie restrictive et systématique. Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction. Gynécologie Obstétrique & Fertilité. Volume 36, numéro 10, pages 991-997.

Auteur·e(s) :

X. Fritel, J. -P. Schaal, A. Fauconnier, V. Bertrand, C. Levet, A. Pigné

Année de publication :

2008

URL(s) :

http://www.em-consulte.com/article/185724/resultat…
https://doi.org/10.1016/j.gyobfe.2008.07.009

Résumé (français)  :

Objectif

Comparer deux politiques d’épisiotomie : une restrictive et l’autre systématique.

Patientes et méthodes

C’est une étude comparative quasi randomisée entre deux maternités universitaires françaises ayant des politiques d’épisiotomie opposées ; une l’utilisant le moins possible et l’autre systématiquement. Sont incluses 774 nullipares accouchées en 1996 d’un singleton en présentation céphalique entre 37 et 41 semaines d’aménorrhée. Un questionnaire a été posté quatre ans plus tard. L’effectif était calculé pour mettre en évidence une différence de 10 % sur la prévalence de l’incontinence urinaire avec une puissance de 80 %. Les critères de jugement étaient l’incontinence urinaire, l’incontinence anale, la douleur périnéale et la dyspareunie.

Résultats

Nous avons reçu 627 réponses (81 %), 320 pour le groupe épisiotomie restrictive et 307 pour le groupe systématique. Dans le groupe restrictif, 186 (49 %) accouchements avaient nécessité une épisiotomiemédiolatérale contre 348 (88 %) dans le groupe systématique. Quatre ans après le premier accouchement, il n’y avait pas de différence pour l’incontinence urinaire (26 % contre 32 %), la douleur périnéale (6 % contre 8 %) ou la dyspareunie (18 % contre 21 %). L’incontinence anale était moins fréquente dans le groupe restrictif (11 % contre 16 %). La différence était significative pour l’incontinence aux gaz (8 % contre 13 %), mais pas pour l’incontinence fécale (3 % dans les deux groupes). La régression logistique confirmait qu’une politique d’épisiotomie systématique était associée à près de deux fois plus d’incontinence anale qu’une politique restrictive (OR=1, 84 ; IC 95 % 1, 05–3, 22).

Discussion et conclusion

L’épisiotomie systématique ne protège pas de l’incontinence urinaire ou anale quatre ans après le premier accouchement.

Abstract (English)  :

Objective

To compare two policies for episiotomy: restrictive and systematic.
Patients and methods

It is a quasi-randomised comparative study between two French university hospitals with contrasting episiotomy policies: one using it restrictively and the second routinely. Population included 774 nulliparous women delivered during 1996 of a singleton in cephalic presentation at a term of 37–41 weeks. A questionnaire was mailed four years after delivery. Sample size was calculated to allow showing a 10% difference in the prevalence of urinary incontinence with 80% power. Main outcome measures were urinary incontinence, anal incontinence, perineal pain and pain during intercourse.
Results

We received 627 responses (81%), 320 from women delivered under the restrictive policy, 307 from women delivered under the routine policy. In the restrictive group, 186 (49%) deliveries included mediolateral episiotomies and in the routine group, 348 (88%). Four years after the first delivery, the groups did not differ in the prevalence of urinary incontinence (26% versus 32%), perineal pain (6% versus 8%), or pain during intercourse (18% versus 21%). Anal incontinence was less prevalent in the restrictive group (11% versus 16%). The difference was significant for flatus (8% versus 13%) but not for faecal incontinence (3% for both groups). Logistic regression confirmed that a policy of routine episiotomy was associated with a risk of anal incontinence nearly twice as high as the risk associated with a restrictive policy (OR=1.84, 95 % CI: 1.05–3.22).
Discussion and conclusion

A policy of routine episiotomy does not protect against urinary or anal incontinence four years after first delivery.

Sumário (português)  :

Resumen (español)  :

Remarques :

Argument (français) :

L’épisiotomie systématique ne protège pas de l’incontinence urinaire ou anale quatre ans après le premier accouchement.

Argument (English):

A policy of routine episiotomy does not protect against urinary or anal incontinence four years after first delivery.

Argumento (português):

A episiotomia de rotina não protege contra incontinência urinária ou anal quatro anos após a primeira entrega.

Argumento (español):

La episiotomía sistemática no protege contra la incontinencia urinaria o anal cuatro años después del primer parto.

Mots-clés :

➡ déchirures ; incontinence/prolapsus ; épisiotomie

Auteur·e de cette fiche :

Bernard Bel — 23 Dec 2008
➡ dernière modification : Bernard Bel — 13 Dec 2023

Articles apparentés
#2258   JW de Leeuw, C de Wit, JPJA Kuijken, HW Bruinse (2007). Mediolateral episiotomy reduces the risk for anal sphincter injury during operative vaginal delivery. BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gynaecology Volume 115 Issue 1, Pages 104 - 108 ➡ https://ciane.net/id=2258
#2257D. Riethmuller (2008). Épisiotomie et extraction instrumentale : la mise à mort des RPC du CNGOF ? À propos de l’article Mediolateral episiotomy reduces the risk for anal sphincter injury during operative vaginal delivery. BJOG 2008; 115:104—8 ➡ tps://ciane.net/id=225757
Groupe ‘Discussion épisiotomie - déchirures obstétricales
#755   J. W. de Leeuw, P. C. Struijk, M. E. Vierhout, H. C. S. Wallenburg (2001). Risk factors for third degree perineal ruptures during delivery. BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology. Vol. 108 Issue 4 Page 383 April 2001 ➡ https://ciane.net/id=755
#566   Röckner G, Fianu-Jonasson A. (1999). Changed pattern in the use of episiotomy in Sweden. Br J Obstet Gynaecol. 1999 Feb;106(2):95-101. ➡ https://ciane.net/id=566
Ciblé par #2530   de Vogel, Joey; van der Leeuw-van Beek, Anneke; Gietelink, Dirk; Vujkovic, Marijana; de Leeuw, Jan Willem; van Bavel, Jeroen; Papatsonis, Dimitri (2012). The effect of a mediolateral episiotomy during operative vaginal delivery on the risk of developing obstetrical anal sphincter injuries - American Journal of Obstetrics and Gynecology - Vol. 206, 5 - ISBN: 0002-9378 - p.404.e1-404.e5 ➡ https://ciane.net/id=2530
Discussion (afficher uniquement le français)
 
➡ Réservé aux utilisateurs identifiés



 J'ai lu la charte des discussions et j'en accepte les conditions (voir la charte)

barre

Autre requête experte --- Autre requête simple

Création d'une fiche --- Importation de fiches

Gestion des utilisateurs --- Sauvegarder la base de données --- Contact

bar

Cette base de données créée par l'Alliance francophone pour l'accouchement respecté est gérée
par le Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE, https://ciane.net).
Elle est alimentée par les contributions de bénévoles intéressés par le partage des informations scientifiques.
Si vous approuvez ce projet, vous pouvez nous aider de plusieurs manières :
(1) devenir contributeur sur cette base, si vous avez un peu d'expérience en documentation
(2) ou soutenir financièrement le CIANE (voir ci-dessous)
(3) ou devenir membre d'une association affiliée au CIANE.
Connectez-vous ou créez un compte pour suivre les modifications ou devenir éditrice.
Contactez bibli(arobase)ciane.net pour plus d'informations.

Valid CSS! Valid HTML!
Nos ressources servent principalement à couvrir les frais d’hébergement des sites
et bases de données, l’impression de flyers et occasionnellement des frais de transport.
Les donateurs particuliers peuvent demander un reçu fiscal du CIANE donnant droit, en France, à une
réduction d’impôt égale à 66 % du montant dans la limite de 20% du revenu imposable (voir texte)