Jour J : tous les gestes sécurité (revue Parents, septembre 2004)

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Cette dis­cus­sion a eu lieu sur la liste publique Re-Co-Naissance

http://fr.groups.yahoo.com/group/Re-Co-Naissances/message/1810

Cet arti­cle est paru dans la revue “Par­ents” en vente dans les
kiosques depuis début sep­tem­bre. Vos com­men­taires (étayés de
références) sont bien­venus, de préfer­ence sur la liste
“Re-Co-Nais­sances” pour les met­tre en lien à par­tir d’autres sites
web…

Bernard Bel

Secré­taire de l’A­FAR <https://afar.info>
Web­mas­ter du por­tail « Nais­sance » <http://portail.naissance.asso.fr>

Jour J : tous les gestes “sécu­rité”

Ade­line Laffitte.
Avec Chris­tine Blan­chot-Iso­la, sage-femme, du Col­lège nation­al des
sages-femmes.

Par­ents, No. 428, octo­bre 2004, p.72–78

Valse de blous­es blanch­es ou bleues, tuyaux, appareils… L’im­age que
l’on a d’un accouche­ment est sou­vent déroutante, pour ne pas dire
inquié­tante. Pour­tant, tout est fait pour assur­er sécu­rité et confort
à la future maman et à son bébé. Une sur­veil­lance minutieusement
orchestrée par la sage-femme.

Con­trac­tions bien ryth­mées ou perte des eaux, ces signes vous ont
poussée, il y a quelques heures, tout droit vers l’hôpi­tal ou la
clin­ique. Quelle que soit l’heure et le lieu, une équipe médi­cale est
là pour vous accueil­lir. Ensuite, ce qui va se pass­er varie d’une
femme à une autre. D’un accouche­ment à un autre. Et aus­si d’une
mater­nité à l’autre cha­cune fonc­tionne selon des pro­to­coles, certains
plus rigides et con­traig­nants que d’autres. Elaborés par­le médecin de
ser­vice, ils sont en quelque sorte le reflet de sa per­son­nal­ité et
expri­ment ses con­vic­tions med­icates. Actuelle­ment, on privilégie
plutôt la prise en charge, ou “ges­tion active” de l’accouchement,
avec des pra­tiques sys­té­ma­tiques mon­i­tor­ing en con­tinu, perfusion
d’o­cy­tocines, rup­ture de la poche des eaux, péridu­rale et délivrance
dirigée. Dans ces con­di­tions, quelle est votre marge d’initiative?
Mieux vaut y avoir déjà réfléchi ou avoir, au moins, imag­iné un
“pro­jet d’ac­couche­ment” qui trace tes grandes lignes de ce que vous
aimeriez vivre: avoir ta pos­si­bil­ité de marcher, de bouger durant le
tra­vail, décider de la pose ou non d’une per­fu­sion, refuser
l’épi­siotomie sys­té­ma­tique, etc. Dis­cutez-en au préal­able avec
l’équipe au cours des con­sul­ta­tions pré­na­tales, cela vous permettra
d’ap­préci­er leur degré de sou­p­lesse et de disponi­bil­ité. Ain­si, le
jour venu, vous n’au­rez pas de sur­prise ou de déception !

DES EXAMENS PAS SI ANODINS

Dans tous les cas, une sage-femme vous reçoit et effectue un premier
exa­m­en pour s’as­sur­er que te tra­vail a com­mencé et que va bien pour
vous. La ten­sion, d’abord. Son con­trôle est cru­cial : si elle est
élevée, c’est le signe d’ap­pel d’une com­pli­ca­tion grave, la
pré-éclamp­sie, une sit­u­a­tion d’ur­gence dans laque­lle un accouchement
rapi­de, sinon une césari­enne, s’im­pose. Ensuite, votre tem­péra­ture. A
plus de 38°C, la sage-femme demande un bilan infec­tieux et appelle le
pédi­a­tre car le bébé pour­rait être touché. Dans ce cas, le médecin
met le nou­veau-né sous sur­veil­lance, avec un traite­ment adap­té dès sa
nais­sance. Il arrive aus­si qu’on véri­fie votre poids. Des kilos pris
en trois ou qua­tre jours peu­vent égale­ment indi­quer une
pré-éclamp­sie. Enfin, on recherche dans vos urines les taux de
glu­cose, d’al­bu­mine, de leu­co­cytes et de nitrites. Les trois derniers
élé­ments trahissent une éventuelle infec­tion uri­naire. L’albumine
peut être un signe de pré-éclamp­sie. Le taux de glu­cose informe sur
un pos­si­ble dia­bète ges­ta­tion­nel dont l’une des principales
con­séquences est la nais­sance d’un gros bébé.

Puis vient l’ex­a­m­en obstétri­cal. La sage-femme palpe votre ventre
pour estimer le poids de l’en­fant et s’as­sur­er de sa présentation
(tête en haut ou en bas) et, acces­soire­ment, car cela n’a rien de
grave, de sa posi­tion (dos tourné à droite ou à gauche).

Le touch­er vagi­nal per­met de voir où en est le tra­vail. Avec deux
doigts, la sage-femme perçoit si le col est déjà mou, rac­cour­ci, ou
même déjà ouvert. Si c’est le cas et que vos con­trac­tions sont
régulières, vous êtes admise en salle de pré-travail.

Dans cer­taines mater­nités, on effectue sys­té­ma­tique­ment une
amnio­scopie. À l’aide d’un cône doté d’un verre grossis­sant, on
observe la couleur du liq­uide amni­o­tique à tra­vers la mem­brane de la
poche des eaux. Il doit être clair. Sinon, c’est que le bébé a
relâché des sell­es (du méco­ni­um). C’est sa façon de mon­tr­er qu’il n’a
pas été bien à un moment don­né. Il n’y a pas néces­saire­ment urgence
(un bébé sur qua­tre est entouré de liq­uide tein­té), mais il est
préférable de le faire naître assez rapi­de­ment. Par précaution.

DES CAPTEURS ULTRASENSIBLES

L’é­tat du bébé et le vôtre, pen­dant l’ac­couche­ment, sont une
pri­or­ité. On vous place donc rapi­de­ment sous mon­i­tor­ing. La
sage-femme pose les deux cap­teurs sur votre abdomen. Certains
appareils dis­posent de cap­teurs internes, posés au plus près du bébé
par voie vagi­nale, mais seule­ment dans cer­tains cas. L’un d’eux
enreg­istre le rythme car­diaque foetal et l’autre, les contractions
utérines. La mise en par­al­lèle de ces deux tracés per­met d’apprécier
l’adap­ta­tion du bébé aux vagues de con­trac­tions. A chaque fois, on
observe une dis­crète accéléra­tion, d’où des irrégu­lar­ités de rythme
car­diaque, par­faite­ment nor­males: les bébés sont naturelle­ment faits
pour sup­port­er ces heures de tra­vail. Ce n’est que lorsque des
ralen­tisse­ments se répè­tent qu’ils devi­en­nent sus­pects et peuvent
annon­cer une souf­france foetale aiguë.

Vingt ou trente min­utes d’en­reg­istrement suff­isent. Ensuite, si vous
vous trou­vez tou­jours en salle de pré-tra­vail, on vous lais­sera un
peu aller et venir. En revanche, si le col est dilaté de 4–5 cm, vous
passez directe­ment en salle de travail.

UNE SURVEILLANCE ACCRUE

Dans la plu­part des étab­lisse­ments, il n’est plus ques­tion de vous
débranch­er du mon­i­tor­ing. En effet, faute de per­son­nel, il assure la
sur­veil­lance à la place de la sage-femme qui gère plusieurs
mon­i­tor­ings à la fois.
Néan­moins, l’A­gence nationale pour l’ac­crédi­ta­tion en san­té (ANAES)
a rap­pelé récem­ment qu’un mon­i­tor­ing posé de manière intermittente
était aus­si sûr qu’un mon­i­tor­ing en con­tinu. Cela per­met à la femme
de bouger un peu, car l’ac­couche­ment va cer­taine­ment dur­er plusieurs
heures et l’im­mo­bil­i­sa­tion sur un lit peut se révéler, à la longue,
douloureuse et pénible.

En salle de tra­vail, on vous pose sou­vent une per­fu­sion dans le bras.
Cer­taines équipes se con­tentent de pos­er un cathéter pour avoir un
accès rapi­de à une veine, au cas où. Néan­moins, les mater­nités où la
per­fu­sion est sys­té­ma­tique esti­ment que c’est néces­saire (voir
encadré): cette dernière con­tient par­fois du sérum glu­cosé pour vous
fournir de l’én­ergie, mais surtout un liq­uide qui a pour effet de
com­penser la baisse de ten­sion con­séc­u­tive à la péridu­rale. Via cette
per­fu­sion, on peut égale­ment injecter des médica­ments (antibi­o­tiques,
par exem­ple). Assez fréquem­ment, on y trou­ve aus­si des ocy­tocines de
syn­thèse, qui miment l’ac­tion des hor­mones naturelles sécrétées lors
d’un accouche­ment. Ce sont elles qui provo­quent les contractions.

Le temps s’é­coule. La dilata­tion du col pro­gresse au rythme moyen
d’un cen­timètre par heure. Par­fois, c’est plus rapi­de ou franchement
plus lent. Au final, il faut en moyenne dix à douze heures pour un
pre­mier bébé et de six à huit heures pour un sec­ond. La sage-femme
véri­fie à peu près toutes les heures l’a­vancée du tra­vail. Sa seule
présence assure l’essen­tiel de la sécu­rité d’un accouche­ment. Elle
sait repér­er les signes inquié­tants et pren­dre les bonnes décisions.
Elle favorise aus­si la “phys­i­olo­gie”, c’est-à-dire le bon déroulement
de l’ac­couche­ment. En vous aidant, par exem­ple, à vous installer dans
la posi­tion qui vous con­vient le mieux puis à en chang­er — sans
débranch­er tous les cap­teurs du moni­to ! L’air de rien, cette
mobil­ité est un fac­teur de sécu­rité. En bougeant, aucun vaisseau
san­guin n’est com­primé et le bébé est oxygéné au mieux. Par ailleurs,
le fait de bal­ancer son bassin, de préférence en posi­tion verticale,
facilite le tra­vail. La dilata­tion s’ef­fectue plus rapi­de­ment, elle
est moins douloureuse. Le bébé s’en­gage mieux, même s’il est gros. A
ce stade, env­i­ron 4–5 cm de dilata­tion, l’anesthé­siste peut, si vous
le souhaitez, pos­er une péridurale.

ENTRE DES MAINS EXPERTES

Une fois la per­fu­sion et, éventuelle­ment, la péridu­rale posée,
sou­vent la sage-femme rompt la poche des eaux. A l’aide d’une pince,
elle perce les mem­branes, pour que le liq­uide amni­o­tique s’é­coule. Ce
geste accélère l’ac­couche­ment car les médecins craig­nent qu’un
tra­vail trop long soit plus dif­fi­cile à sup­port­er pour le bébé comme
pour la maman. Le risque d’hé­mor­ragie de la délivrance en serait
augmenté.

Jusqu’à la fin, la sage-femme vous accom­pa­gne. Lorsque tout va bien -
la dilata­tion est com­plète, le bébé s’en­gage et descend dans le vagin
— c’est elle qui assure la nais­sance, comme dans 80% des
accouche­ments. Si elle le juge néces­saire, elle pra­tique une
épi­siotomie ‑inci­sion du périnée — pour élargir le pas­sage. Mais
lorsque le bébé présente des signes de faib­less­es ou que le travail
s’ef­fectue avec irrégu­lar­ité, la sage-femme appelle l’obstétricien.
Spé­cial­iste des sit­u­a­tions déli­cates, il pos­sède la maîtrise des
manoeu­vres et des instru­ments obstétricaux.

S’il faut sor­tir un bébé déjà engagé, le plus sou­vent, il utilisera
un for­ceps ou une ven­touse. Ces “extrac­tions instru­men­tales” sont
aujour­d’hui par­faite­ment maîtrisées. Il s’ag­it, pour le for­ceps, de
caler les deux cuil­lères de chaque côté du crâne puis de le tirer
avec douceur mais fer­meté vers la sor­tie, tout en respec­tant les
obsta­cles naturels de l’anatomie fémi­nine. La ven­touse, moins
fréquente en France, se présente comme une cupule sou­ple qui adhère
par aspi­ra­tion au som­met du crane foetal. L’ob­stétricien tire ensuite
le câble de la ven­touse pour extraire le bébé. Des bleus peuvent
appa­raître sur la tête des nou­veau-nés qui vien­nent ain­si au monde,
qu’il s’agisse d’un for­ceps ou d’une ven­touse, mais ils disparaîtront
rapi­de­ment. Dans cer­taines sit­u­a­tions (un bébé un peu gros ou
“coincé” ou qui se présente par le siège), l’ob­stétricien pratique
des “manoeu­vres”, c’est-à-dire des gestes très pré­cis qui lui
per­me­t­tent d’aller chercher le bébé et de l’aider à sor­tir. C’est
tout l’art obstétrical.

Enfin, l’ob­stétricien est aus­si chirurgien et peut réalis­er une
césari­enne au bloc opéra­toire, sou­vent tout proche. Notam­ment quand
le col n’est pas dilaté ou si le rythme car­diaque foetal est très
irréguli­er, mais aus­si en cas de stag­na­tion du tra­vail — rien ne se
passe depuis au moins deux heures — ou encore si le bébé ne descend
pas. En France, près de 18 % des bébés nais­sent ainsi.

Quand le tra­vail s’est bien déroulé et que le bébé est né par voie
basse, la délivrance est encore à venir. II s’ag­it de l’ex­pul­sion du
pla­cen­ta. Env­i­ron dix a trente min­utes après la nais­sance, les
con­trac­tions repren­nent afin de le décoller des parois de l’utérus
aux­quelles il est solide­ment arrimé.

PRÉVENIR L’HÉMORRAGIE DE LA DÉLIVRANCE

Au bout d’une demi-heure env­i­ron, si le pla­cen­ta n’est pas sor­ti, la
sage-femme ou l’ob­stétricien vont effectuer une “délivrance
arti­fi­cielle”, sous anesthésie péridu­rale ou générale ils vont
chercher le pla­cen­ta avec leur main. Les con­trac­tions refer­ment peu à
peu les vais­seaux restés ouverts. Un mas­sage du bas-ven­tre prodigué
par la sage-femme peut égale­ment accélér­er ce proces­sus. Si vos
pertes san­guines parais­sent impor­tantes, ou si le pla­cen­ta est
incom­plet, il faut effectuer une “révi­sion utérine”. Comme pour la
délivrance arti­fi­cielle, la sage-femme ou le médecin passe la main
con­tre la paroi de l’utérus. De plus en plus, pour prévenir
l’hé­mor­ragie, on réalise des “délivrances dirigées”: au moment où la
tête du bébé appa­raît, on injecte, dans votre fesse ou par voie
intraveineuse, des ocy­tocines de syn­thèse puis, dès la sor­tie du
bébé, la sage-femme tire fer­me­ment sur le cor­don. Ce pro­to­cole semble
per­me­t­tre, d’après les études, une bonne préven­tion de l’hémorragie.
Une fois la délivrance effec­tuée, vous restez encore deux heures en
salle de tra­vail. Et enfin, vous remon­tez, avec votre bébé et le
papa, dans votre cham­bre. Ça y est, vous aus­si vous pou­vez dire: «
Tout s’est bien passé ».

Texte Ade­line Laffitte

Pho­tos Frédérik Asti­er au cen­tre hos­pi­tal­ier d’Arras

—–

Encar­ts et légen­des des photos :

LE TENSIOMÈTRE

La sage-femme prend votre ten­sion lorsque vous arrivez à la
mater­nité. Puis, si vous êtes sous péridu­rale, comme c’est le cas
ici, on la sur­veille en per­ma­nence, car l’anesthésie entraîne une
baisse de tension.

LA TEMPÉRATURE

Si vous avez plus de 38°C, c’est peut-être le signe annonciateur
d’une infec­tion. Cela peut com­pro­met­tre la pose de la péridu­rale. Il
faut égale­ment prévoir des exa­m­ens com­plé­men­taires et trou­ver le
traite­ment adapté.

LE MONITORING

Présent dans toute salle de nais­sance, et de pré-tra­vail, il assure
la sur­veil­lance du foe­tus en enreg­is­trant son rythme car­diaque. Au
cours de l’ac­couche­ment, il enreg­istre égale­ment les actions de
l’utérus et per­met d’ap­préci­er l’adap­ta­tion du bébé au travail.

LA RUPTURE DES MEMBRANES

Après la péridu­rale et la mise en place de la per­fu­sion, la
sage-femme rompt la poche des eaux à l’aide d’une pince.
Un geste indo­lore qui accélère le travail.

LA PERFUSION

Reliée à un sachet de sérum glu­cosé, elle vous apporte nutri­ments et
énergie, car la plu­part des mater­nités n’au­torisent pas les femmes à
manger en cours d’ac­couche­ment. N’hésitez pas à pren­dre des forces
quand vous êtes encore chez vous!

LA PÉRIDURALE

Si vous la deman­dez, un anesthé­siste vien­dra vous la pos­er. On
dés­in­fecte d’abord votre dos, puis le médecin insère son aiguille
dans l’e­space péridur­al. Il installe ensuite un cathéter au travers
duquel il pro­gramme la dif­fu­sion con­tin­ue des pro­duits anesthésiants.

L’EXPULSION

Un grand moment pour les par­ents comme pour l’équipe médicale !

Réactions à titre personnel (sur liste Re-Co-Naissances)

Cécile Loup

http://fr.groups.yahoo.com/group/Re-Co-Naissances/message/1810

Mer­ci de nous avoir fait pass­er cet article ;-

J’ai un peu envie de dire, on pour­rait repon­dre a grand coup
de ref­er­ences sci­en­tifiques, mais a quoi bon, puisque cet article
est base sur autre chose.

A la pre­miere lec­ture c’est la forme styl­is­tique qui parle
le plus. l’ar­ti­cle est ecrit au present de l’indi­catif dans
l’af­fir­matif, du debut a la fin. Il est egale­ment entierement
deper­son­nalise. La femme en couche ne fait rien, stricte­ment rien,
pas une phrase qui ne lui donne l’oc­ca­sion d’a­gir. Par con­tre “on”
lui fait ceci-cela, a la rigueur “on” la laisse bouger un peu. “On”
“la laisse”, autrement dit elle a l’au­tori­sa­tion de. Si le mot
sage-femme appa­rait un peu timide­ment au debut du texte, il se
noit tres vite dans l’im­per­son­nel du “on”. “On” ne sait
plus tres bien si “on” est une per­son­ne humaine ou une machine,
parle-t-“on” de la sage-femme, du mon­i­tor­ing, du tensiometre ?
Meme la sage-femme sem­ble n’e­tre plus qu’une machine chargee
d’in­ter­preter d’autres machines ou tests divers. Dans le texte
les machines et instru­ments ont la meme valeur que le “on”.
La femme en couche elle a une valeur moin­dre puisqu’elle
n’ap­pa­rait jamais en sujet d’une phrase. Quant a l’en­fant et
au pere …

La seule fois ou une phrase indique une pos­si­bilite d’ac­tion de
la femme en couche est qu’elle devrait faire un pro­jet d’accouchement
pour eviter de devoir se pli­er entiere­ment au pro­to­cole decide
par le chef de ser­vice. Mais il est clair que le jour de
l’ac­couche­ment elle n’a aucun choix, “on” lui fait, sans discussion.

Pourquoi chercher des ref­er­ences sci­en­tifiques (il y en a a la
pelle) puisque l’ar­ti­cle lui-meme dit claire­ment que les protocoles
ne reposent pas nec­es­saire­ment sur des don­nees de medecine factuelle ?
Com­ment l’ar­ti­cle dit-il cela ? Sim­ple­ment en sig­nifi­ant les
dif­fer­ences de pro­to­coles d’une mater­nite a l’autre sans aucune
jus­ti­fi­ca­tion medicale …

Un arti­cle somme toute assez fidele a la realite de la pratique
obstet­ri­cale en France, inhu­maine, robo­tisee… sous pre­texte de
sauver des vies, bien entendu.

Cecile Loup

Françoise Bardes, sage-femme

http://fr.groups.yahoo.com/group/Re-Co-Naissances/message/1841
L’ar­ti­cle du mag­a­zine Par­ent inti­t­ule le jour J tous les gestes
“sécu­rite”, nous fait un jus douceatre ren­for­cant les gestes habituels et
rou­tiniers sous pre­texte de secu­rite, cette tarte a la creme empoisonnee
qui fait pli­er toute femme soucieuse de sa secu­rite ou de celle de son
enfant. Et pour­tant nom­bre des gestes decrits ici n’ont sou­vent guere
d’in­teret du point de vue de la secu­rite comme on peut le lire dans les
recherch­es evi­dence based dans la cochrane library:www.cochrane.org mais
aus­si dans med­line, ou en Fran­cais sur le site de l’afar:www.afar.info,
comme aus­si dans les Dossiers de l’obstetrique!!!

Je reprends donc un cer­tain nom­bre de points de cet arti­cle, et souhaitant
que ce mag­a­zine fasse un revire­ment serieux sur sa ligne edi­to­ri­ale: quel
interet y‑a-t-il a ressass­er ces con­tre-verites? n’est-il pas temps a
l’in­star de nos amis d’outre-manche de ren­vers­er la vapeur et enfin
informer plu­tot que desin­former les futurs par­ents. Actuelle­ment en
Angleterre il n’est plus autorisé de pub­li­er de tels inanites sous peine de
la loi: il n’est plus autorise de dire par exem­ple que la nais­sance a la
mai­son est plus dan­gereuse que la nais­sance a l’ho­pi­tal… Alors a bientot
une infor­ma­tion serieuse de la part des medias qui se penchent sur la
naissance?

> Valse de blous­es blanch­es ou bleues, tuyaux, appareils… L’im­age que
> l’on a d’un accouche­ment est sou­vent dÈroutante, pour ne pas dire
> inquiÈ­tante. Pour­tant, tout est fait pour assur­er sÈcu­ritÈ et confort
> ý la future maman et ý son bÈbÈ. Une sur­veil­lance minutieusement
> orchestrÈe par la sage-femme.

Dire que la sur­veil­lance de la sage-femme est minu­tieuse­ment orchestree
c’est sous-estimer com­plete­ment la sat­u­ra­tion de tra­vail que vivent les
sages femmes aujour­d’hui: elles sont debor­dees et font de leur mieux au
moment ou elles peu­vent. De plus s’ag­it-il vrai­ment de sur­veil­lance? Est-ce
le maitre mot pour le con­fort? Et pour la securite?

> Dans ces con­di­tions, quelle est votre marge d’initiative?
> Mieux vaut y avoir dÈjý rÈflÈchi ou avoir, au moins, imag­inÈ un
> “pro­jet d’ac­couche­ment” qui trace tes grandes lignes de ce que vous
> aimeriez vivre: avoir ta pos­si­bil­itÈ de marcher, de bouger durant le
> tra­vail, dÈcider de la pose ou non d’une per­fu­sion, refuser
> l’Èpi­siotomie sys­tÈ­ma­tique, etc. Dis­cutez-en au prÈal­able avec
> l’Èquipe au cours des con­sul­ta­tions prÈ­na­tales, cela vous permettra
> d’ap­prÈci­er leur degrÈ de sou­p­lesse et de disponi­bil­itÈ. Ain­si, le
> jour venu, vous n’au­rez pas de sur­prise ou de dÈception !

La encore s’ag­it-il vraiement seule­ment de cela? Devons nous seulement
per­me­t­tre aux femmes de percevoir l’am­biance de la mater­nite afin de ne pas
etre sur­prise ou decues par la mater­nite qu’elles n’ont meme peut-etre pas
choisie?

> Enfin, on recherche dans vos urines les taux de
> glu­cose, d’al­bu­mine, de leu­co­cytes et de nitrites. Les trois derniers
> ÈlÈ­ments trahissent une Èventuelle infec­tion uri­naire. L’albumine
> peut Ítre un signe de prÈ-Èclamp­sie. Le taux de glu­cose informe sur
> un pos­si­ble dia­bËte ges­ta­tion­nel dont l’une des principales
> con­sÈquences est la nais­sance d’un gros bÈbÈ.

Le sur­veil­lance du poids comme de la gly­co­surie ne pre­sen­tent deja qu’un
interet relatif en cours de grossesse. La prise de poids est un signal
d’alarme si asso­cie a d’autres signes. Ce n’est pas une rai­son suffisante
en cours de tra­vail pour pren­dre une quel­cquonque deci­sion. Quand a la
gly­co­surie, cette fuite uri­naire du sucre est une sauve­g­arde appreciable
anti-poids pour la patiente, mais ne signe que rarement un diabete
ges­ta­tion­nel dont il n’est plus temps de se pre­ocu­per lors de
l’accouchement.

> L’È­tat du bÈbÈ et le vÙtre, pen­dant l’ac­couche­ment, sont une
> pri­or­itÈ. On vous place donc rapi­de­ment sous monitoring.

Ce pre­mier geste est la pre­miere rai­son de vous faire tenir allongee sur le
lit, ce qui n’a sans doute jamais ete votre posi­tion lorsque vous etiez
libre de vos mou­ve­ments a la mai­son. Cette posi­tion aug­mente les risques
d’anom­alies du rythme foetal, ain­si que l’in­ten­site des sensations
douloureuses liees aux con­trac­tions. Il serait donc tres impor­tant que la
sage-femme s’en­quiere d’abord de la posi­tion qui vous con­vient le mieux
avant de vous faire allonger brieve­ment pour faciliter la pose des
cap­teurs, pour ensuite vous encour­ager a repren­dre la posi­tion qui
vous con­vient le
mieux.

> Dans la plu­part des Ètab­lisse­ments, il n’est plus ques­tion de vous
> dÈbranch­er du mon­i­tor­ing. En effet, faute de per­son­nel, il assure la
> sur­veil­lance ý la place de la sage-femme qui gËre plusieurs
> mon­i­tor­ings ý la fois.

Oui en effet la sage-femme gere des mon­i­tor­ings… Elle n’ac­com­pa­gne plus
les femmes ou les couples.…

> En salle de tra­vail, on vous pose sou­vent une per­fu­sion dans le bras.
> Cer­taines Èquipes se con­tentent de pos­er un cathÈter pour avoir un
> accËs rapi­de ý une veine, au cas o˜. NÈan­moins, les mater­nitÈs o˜ la
> per­fu­sion est sys­tÈ­ma­tique esti­ment que c’est nÈces­saire (voir
> encadrÈ): cette derniËre con­tient par­fois du sÈrum glu­cosÈ pour vous
> fournir de l’Èn­ergie, mais surtout un liq­uide qui a pour effet de
> com­penser la baisse de ten­sion con­sÈc­u­tive ý la pÈridurale.

On com­prend donc que cette per­fu­sion n’a pas de jus­ti­fi­ca­tion lorsqu’une
femme ne desire pas de peridurale.

> Via cette
> per­fu­sion, on peut Ègale­ment injecter des mÈdica­ments (antibi­o­tiques,
> par exemple).
> Assez frÈquem­ment, on y trou­ve aus­si des ocy­tocines de
> syn­thËse, qui miment l’ac­tion des hor­mones naturelles sÈcrÈtÈes lors
> d’un accouche­ment. Ce sont elles qui provo­quent les contractions.

La for­mule est jolie. Le syn­to­ci­non se trou­ve la tout a fait par hasard!!!
C’est d’ailleurs si naturel qu’on oublie d’en informer la femme!!!

> Elle favorise aus­si la “phys­i­olo­gie”, c’est-ý-dire le bon dÈroulement
> de l’ac­couche­ment. En vous aidant, par exem­ple, ý vous installer dans
> la posi­tion qui vous con­vient le mieux puis ý en chang­er — sans
> dÈbranch­er tous les cap­teurs du monito !

Oui apres avoir empeche toute velleite de mou­ve­ment par divers branchements
elle vient vous mobiliser!!!!

> Une fois la per­fu­sion et, Èventuelle­ment, la pÈridu­rale posÈe,
> sou­vent la sage-femme rompt la poche des eaux. A l’aide d’une pince,
> elle perce les mem­branes, pour que le liq­uide amni­o­tique s’È­coule. Ce
> geste accÈlËre l’ac­couche­ment car les mÈdecins craig­nent qu’un
> tra­vail trop long soit plus dif­fi­cile ý sup­port­er pour le bÈbÈ comme
> pour la maman.

LA rup­ture de la poche des eaux est un geste intrusif de plus . On sait que
chaque geste intrusif peut gen­er la femme (Niv­en 1994: Cop­ing with labor
pain
the role of the miwife. Mid­wives, research and child­birth, Vol 3, Chapman
et
Hall). De plus ce geste ne fait gag­n­er qu’une heure de tra­vail en moyenne,
alors que la sen­sa­tion douloureuse des con­trac­tions en est
aug­mentee (John­son et al 1997, British jour­nal of Obstet­rics and gynecology
104, p.340–346). Ce geste aug­mente par ailleurs les anom­alies du rythme
car­diaque foetal.

> Jusqu’ý la fin, la sage-femme vous accom­pa­gne. Lorsque tout va bien -
> la dilata­tion est com­plËte, le bÈbÈ s’en­gage et descend dans le vagin
> — c’est elle qui assure la nais­sance, comme dans 80% des
> accouchements.

Mal­heureuse­ment les chiffres pour les prim­i­pares sont net­te­ment moins bons.
Les cesari­ennes sont deja a 18% et le for­ceps a 20 % en France!!!

> Si elle le juge nÈces­saire, elle pra­tique une
> Èpi­siotomie ‑inci­sion du pÈrinÈe — pour Èlargir le passage.

Donc c’est une sage-femme qui n’a pas lu les pub­li­ca­tions qui mon­trent que
l’epi­siotomie ne pre­sente aucun avan­tage, et que la loi lui impose de vous
deman­der votre avis (voir site https://afar.info)

> S’il faut sor­tir un bÈbÈ dÈjý engagÈ, le plus sou­vent, il utilisera
> un for­ceps ou une ven­touse. Ces “extrac­tions instru­men­tales” sont
> aujour­d’hui par­faite­ment maÓtrisÈes. Il s’ag­it, pour le for­ceps, de
> caler les deux cuil­lËres de chaque cÙtÈ du cr’ne puis de le tirer
> avec douceur mais fer­metÈ vers la sor­tie, tout en respec­tant les
> obsta­cles naturels de l’anatomie fÈminine.

le for­ceps est notoire­ment con­nu mal­gre sa douceur et le respect de
l’anatomie fem­i­nine pour provo­quer des atteintes graves du perinee()

> ReliÈe ý un sachet de sÈrum glu­cosÈ, elle vous apporte nutri­ments et
> Ènergie, car la plu­part des mater­nitÈs n’au­torisent pas les femmes ý
> manger en cours d’ac­couche­ment. N’hÈsitez pas ý pren­dre des forces
> quand vous Ítes encore chez vous!

On sait que le jeune aug­mente la sen­sa­tion de douleur (cir­cu­la­tion de
sero­to­nine). Une expe­ri­ence faite a l’ho­pi­tal de New York (1987) mon­tre que
le jeune aug­mente le nom­bre de for­ceps et cesari­ennes de 35% (Lud­ka fasting
dur­ing labour. In pro­ceed­ings of Mid­wives 21st Inter­na­tion­al Congress.
Hagues ICM 26 August: p.41–44)

La per­fu­sion de lac­tate-ringer, qui est la solu­tion de per­fu­sion de
rem­plis­sage veineux avant pose de peridu­rale, n’ap­porte aucun nutriment
con­traire­ment au glu­cose (per­fu­sion gen­erale­ment utilisee en dehors de pose
de peridurale).

Fran­coise BArdes sage femme

Blandine Poitel

http://fr.groups.yahoo.com/group/Re-Co-Naissances/message/1866

> Valse de blous­es blanch­es ou bleues, tuyaux, appareils… L’im­age que
> l’on a d’un accouche­ment est sou­vent déroutante, pour ne pas dire
> inquié­tante. Pour­tant, tout est fait pour assur­er sécu­rité et confort
> à la future maman et à son bébé. Une sur­veil­lance minutieusement
> orchestrée par la sage-femme.

*********** Affir­ma­tion péremp­toire sans rien pour l’é­tay­er. Le “bal­let” de
blous­es n’as­sure pas la sécu­rité des femmes, nos chiffres en matière de
mor­tal­ité foe­to mater­nelle l’at­tes­tent (voir
http://www.arhmip.fr/inter/docs%5Csn_fin.pdf).

En France, depuis une dizaine d’an­nées au moins, nous bat­tons tous les records
d’hé­mor­ra­gies mortelles du post par­tum en Europe : au moins le dou­ble des autres
pays occi­den­taux (rap­port du Comité Nation­al sur la Mor­tal­ité maternelle :
http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/maternite/rapport1.htm,
Wild­man K, Bou­vi­er-Colle MH. Mater­nal mor­tal­i­ty as an indi­ca­tor of obstetric
care in Europe. Br J Obstet Gynaecol 2004;111:164–9, Coeuret-Pel­licer M,
Bou­vi­er-Colle MH, Salanave B. Les caus­es obstétri­cales de décès expliquent-elles
les dif­férences de mor­tal­ité mater­nelle entre la France et l’Eu­rope ? J Gynecol
Obstet Biol Reprod 1999;28:62–8) …
et pour­tant le bal­let de blous­es blanch­es s’est resser­ré de plus en plus autour
de la femme enceinte et de son enfant nais­sant … bilan : des pro­to­coles de
plus en plus stricts, des petites mater­nités fer­mées à tour de bras, une
con­cen­tra­tion des femmes en accou­choir de 4000/5000 accouche­ments par an, pas de
maisons de nais­sance, les sages femmes libérales pra­ti­quant l’AAD ligotées …
et tou­jours autant de décès foe­to mater­nels en couch­es, notam­ment par hémorragie
du post par­tum. Cherchez l’erreur.

Quant au con­fort, c’est telle­ment ris­i­ble quand on sait qu’on atter­rit sur une
table dure, étroite dans un endroit qui a tout de la salle d’opéra­tions, et ce
durant des heures, avec pour seul accom­pa­g­ne­ment le bip bip du monitoring …
*****************

>
> Con­trac­tions bien ryth­mées ou perte des eaux, ces signes vous ont
> poussée, il y a quelques heures, tout droit vers l’hôpi­tal ou la
> clin­ique. Quelle que soit l’heure et le lieu, une équipe médi­cale est
> là pour vous accueil­lir. Ensuite, ce qui va se pass­er varie d’une
> femme à une autre. D’un accouche­ment à un autre. Et aus­si d’une
> mater­nité à l’autre cha­cune fonc­tionne selon des pro­to­coles, certains
> plus rigides et con­traig­nants que d’autres. Elaborés par le médecin de
> ser­vice, ils sont en quelque sorte le reflet de sa per­son­nal­ité et
> expri­ment ses con­vic­tions medicales.

************** Mer­ci de le dire. Donc rien de bien sci­en­tifique dans l’histoire,
puisque ce sont les croy­ances (euh, par­don, con­vic­tions) de Mon­sieur le Docteur
en Chef qui pri­ment … Donc ce qui veut dire aus­si que tous ces protocoles
pré­ten­du­ment sécu­ri­taires ne le sont pas, puisqu’ils vari­ent selon les croyances
(euh .. con­vic­tions) de celui qui gère le service. **************

> Actuelle­ment, on priv­ilégie plutôt la prise en charge, ou “ges­tion active” de
l’accouchement,
> avec des pra­tiques sys­té­ma­tiques mon­i­tor­ing en con­tinu, perfusion
d’o­cy­tocines, rup­ture de > la poche des eaux, péridu­rale et délivrance dirigée.

***************** C’est un euphémisme. On ne priv­ilégie pas : ON IMPOSE.
Nom­bre de prati­ciens autour de la nais­sance sem­blent oubli­er la loi
(http://fraternet.org/afar/loi-article1111-4CSP.htm), et le Code de Déontologie
Médi­cale (http://www.web.ordre.medecin.fr/deonto/decret/codedeont.pdf, [véri­fi­ca­tion 2012 : voir http://www.conseil-national.medecin.fr/groupe/17/tous] arti­cles
34, 35, 36, 36, 37, 40 notam­ment), qui OBLIGENT à INFORMER de façon honnête,
loyale, claire et appro­priée le patient, et A RESPECTER SA DECISION de subir ou
pas .…
Sans compter que nom­bre de ces pra­tiques inva­sives, con­traig­nantes voire
douloureuses n’ont pas démon­tré leur supéri­or­ité par rap­port au respect de la
phys­i­olo­gie, bien au contraire
(voir : la clas­si­fi­ca­tions des pra­tiques autour de la nais­sance de l’OMS :
http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_c
hapter6.fr.html

où il est très facile de con­stater que la grande majorité de nos pratiques
obstétri­cales français­es se situent soit dans les “Pra­tiques fréquemment
util­isées à tort” ou plus grave, dans les “Pra­tiques qui sont à l’évidence
nocives ou inef­fi­caces et qu’il con­vient d’élim­in­er” … voir aus­si le guide de
référence en Anglerre sur les pra­tiques obstétri­cales “A guide to effective
cares in preg­nan­cy and childbirth” :
http://www.maternitywise.org/guide/)

Donc ces pra­tiques per­durent con­tre la loi, con­tre le code de déontologie,
con­tre “l’Ev­i­dence based Med­i­cine” (une approche qui s’ef­force de fonder autant
que pos­si­ble, les déci­sions clin­iques sur les don­nées sci­en­tifiques les plus
solides (preuves) issues de la recherche médi­cale. Ces preuves proviennent
d’é­tudes clin­iques sys­té­ma­tiques telles que des essais con­trôles ran­domisés, des
méta-analy­ses, éventuelle­ment des études trans­ver­sales ou de suivi bien
con­stru­ites) et con­tre les recom­man­da­tions inter­na­tionales émis­es par l’OMS.
*******************

> Dans ces con­di­tions, quelle est votre marge d’initiative?
> Mieux vaut y avoir déjà réfléchi ou avoir, au moins, imag­iné un
> “pro­jet d’ac­couche­ment” qui trace tes grandes lignes de ce que vous
> aimeriez vivre: avoir ta pos­si­bil­ité de marcher, de bouger durant le
> tra­vail, décider de la pose ou non d’une per­fu­sion, refuser
> l’épi­siotomie sys­té­ma­tique, etc. Dis­cutez-en au préal­able avec
> l’équipe au cours des con­sul­ta­tions pré­na­tales, cela vous permettra
> d’ap­préci­er leur degré de sou­p­lesse et de disponi­bil­ité. Ain­si, le
> jour venu, vous n’au­rez pas de sur­prise ou de déception !

*********Je ne com­prends pas. D’un côté “on” tente de nous expli­quer par A + B
que tout ce qu’on impose (mul­ti­ples exa­m­ens, posi­tion couchée à plat dos,
per­fu­sion, péridu­rale, ocy­to­ciques, épi­siotomie .…) à la femme en tra­vail est
pour son bien, sa sécu­rité, celle de son enfant. C’est INDISPENSABLE : voilà ce
qui est omniprésent dans le texte. Dans ce cadre là, remet­tre donc en cause ces
con­traintes serait se met­tre en dan­ger, met­tre en dan­ger son enfant, non ? C’est
la con­clu­sion logique et sous enten­due de l’ar­ti­cle : tout est fait pour la
“sécu­rité” de l’en­fant nais­sant, de la mère, donc … le refuser c’est prendre
des risques incon­sid­érés … Ou alors .….….

Ou alors si il y a des critères de “con­vic­tion” du médecin, de “sou­p­lesse” et de
“disponi­bil­ité” de l’équipe médi­cale qui entrent en jeu, c’est que la sécurité
de la mère et de l’en­fant n’ont pas grand chose à voir avec ces contraintes
imposées. Si la présence ou l’ab­sence de ces con­traintes dépend de convictions,
tolérance, ouver­ture d’e­sprit, autonomie par rap­port à des pro­to­coles, temps
qu’on peut ou pas accorder à telle ou telle femme … alors :

A/ Ces con­traintes sont des pro­to­coles qui n’ont pas de base sci­en­tifique et
médi­cale jus­ti­fiée et assise par les études, pro­to­coles qui sont là pour, en
cod­i­fi­ant les gestes des soignants, sim­pli­fi­er leur tra­vail tout en les
pro­tégeant au niveau médi­co-légal, leur faire gag­n­er du temps et gér­er plusieurs
femmes en tra­vail en même temps,
C’est d’ailleurs ce qu’il faut enten­dre par “ges­tion active du tra­vail”, un
con­cept inven­té dans les années 1970 au Nation­al mater­ni­ty Hos­pi­tal de Dublin
pour désign­er des procé­dures mis­es en place suite à la fer­me­ture des petites
mater­nités (voir http://portail.naissance.asso.fr/docs/active-management-en.htm).

B/ Con­clu­sion logique et impi­toy­able : pas un mot de l’ar­ti­cle n’est vrai. Ou
plutôt il ne racon­te QUE la rou­tine du soignant face à une femme en travail,
rou­tine expliquée par “la sécu­rité” de la mère et de l’en­fant afin de “faire
pass­er la pilule” et impos­er des gestes et pro­to­coles qui ne se jus­ti­fient pas
au vu de cet unique critère — la sécu­rité -, et hors sit­u­a­tion pathologique -
spon­tanée ou INDUITE — .…

Donc … Deux­ième con­clu­sion logique et impitoyable :

L’ACCOUCHEMENT APPARTIENT A LA FEMME QUI ACCOUCHE … RIEN NE JUSTIFIE
D’INTERVENIR QUAND RIEN N’APPELLE A UNE INTERVENTION. Son autonomie et sa
sécu­rité n’ont pas à être trib­u­taires de “con­vic­tions intimes”, protocoles,
sou­p­lesse et disponi­bil­ité du per­son­nel soignant.

LEGALEMENT :
Ces con­di­tions ne sont donc que le reflet et de la poli­tique péri­na­tale qui va à
l’en­con­tre des buts recher­chés, et des croy­ances et mythes qui fleurissent
telle­ment drus autour de l’en­fan­te­ment. Mais la femme qui accouche, l’en­fant qui
naît ont des DROITS. Indépen­dam­ment de la poli­tique, indépen­dam­ment des
croy­ances du chef de service.

LA LOI EXISTE.
La loi dit qu’on peut accepter ou refuser. Qu’il n’y a RIEN D’OBLIGATOIRE.
Voir :
L’in­for­ma­tion et le con­sen­te­ment du patient, sur :
http://www.legifrance.gouv.fr/

Que la manière de vivre ou subir son accouche­ment soit trib­u­taire des “lubies”
et “croy­ances” qu’un chef de ser­vice a imprimé a son ser­vice me sem­ble hautement
anor­mal et inac­cept­able. Un accouche­ment n’est pas une loterie. L’ho­pi­tal est au
ser­vice du patient, et non l’inverse …

Con­cer­nant le PROJET D’ACCOUCHEMENT, voir sur :
http://perinatalite.chez.tiscali.fr/projet-accouchement.htm [lien non valide/2012. Voir main­tenant sur http://www.projetdenaissance.com/]

http://users.swing.be/carrefour.naissance/Articles/refl/notrePN.htm

*******************

>
> DES EXAMENS PAS SI ANODINS
>
> Dans tous les cas, une sage-femme vous reçoit et effectue un premier
> exa­m­en pour s’as­sur­er que te tra­vail a com­mencé et que va bien pour
> vous. La ten­sion, d’abord. Son con­trôle est cru­cial : si elle est
> élevée, c’est le signe d’ap­pel d’une com­pli­ca­tion grave, la
> pré-éclamp­sie, une sit­u­a­tion d’ur­gence dans laque­lle un accouchement
> rapi­de, sinon une césari­enne, s’impose.

> Ensuite, votre tem­péra­ture. A plus de 38°C, la sage-femme demande un bilan
infec­tieux et
> appelle le pédi­a­tre car le bébé pour­rait être touché. Dans ce cas, le médecin
> met le nou­veau-né sous sur­veil­lance, avec un traite­ment adap­té dès sa
> nais­sance. Il arrive aus­si qu’on véri­fie votre poids. Des kilos pris
> en trois ou qua­tre jours peu­vent égale­ment indi­quer une pré-éclampsie.

> Enfin, on recherche dans vos urines les taux de glu­cose, d’al­bu­mine, de
leu­co­cytes et de
> nitrites. Les trois derniers élé­ments trahissent une éventuelle infection
uri­naire. L’albumine
> peut être un signe de pré-éclamp­sie. Le taux de glu­cose informe sur un
pos­si­ble diabète
> ges­ta­tion­nel dont l’une des prin­ci­pales con­séquences est la nais­sance d’un
gros bébé.

*********Un gros bébé : c’est quoi un “gros” bébé” ???? Actuelle­ment, on
déclenche avant terme pour éviter “un gros bébé” .… mais c’est quoi qui est le
plus gros chez un bébé ? Sa tête … et y’a-t-il une si grosse dif­férence de
périmètre crânien entre un bébé de 3,5 kg et un bébé de 4,2 kg par exem­ple ? Il
y a bien sûr aus­si les épaules. Mais .… le “coinçage” du bébé à la tête ou aux
épaules aurait il vrai­ment lieu si la mère n’é­tait pas couchée à plat dos ? Un
récent col­loque à Nantes sem­blait dire que pas un coinçage aux épaules ne
résiste à une posi­tion “à qua­tre pattes” de la maman .…
Et puis … n’est il pas franche­ment tard, bien trop tard, au moment de
l’ac­couche­ment de dépis­ter un éventuel dia­bète ges­ta­tion­nel ? Trop tard et même
franche­ment incongru ?******

>
> Puis vient l’ex­a­m­en obstétri­cal. La sage-femme palpe votre ventre
> pour estimer le poids de l’en­fant et s’as­sur­er de sa présentation
> (tête en haut ou en bas) et, acces­soire­ment, car cela n’a rien de
> grave, de sa posi­tion (dos tourné à droite ou à gauche).
>
> Le touch­er vagi­nal per­met de voir où en est le tra­vail. Avec deux
> doigts, la sage-femme perçoit si le col est déjà mou, rac­cour­ci, ou
> même déjà ouvert. Si c’est le cas et que vos con­trac­tions sont
> régulières, vous êtes admise en salle de pré-travail.
>
> Dans cer­taines mater­nités, on effectue sys­té­ma­tique­ment une
> amnio­scopie. À l’aide d’un cône doté d’un verre grossis­sant, on
> observe la couleur du liq­uide amni­o­tique à tra­vers la mem­brane de la
> poche des eaux. Il doit être clair.

************* ques­tion : et dans les mater­nités où on ne le pra­tique pas, les
bébés meurent ?
Non … parce que y’a pas besoin de l’am­nio­scopie pour détecter une souffrance
foetale. Exa­m­en invasif de plus, soumis aux lubies de la poli­tique médico-légale
de la mater­nité, et aux con­tin­gences finan­cières de l’hosto… ***************

> Sinon, c’est que le bébé a relâché des sell­es (du méco­ni­um). C’est sa façon de
mon­tr­er qu’il > n’a pas été bien à un moment don­né. Il n’y a pas nécessairement
urgence
> (un bébé sur qua­tre est entouré de liq­uide tein­té), mais il est
> préférable de le faire naître assez rapi­de­ment. Par précaution.

*************Il faudrait savoir. Ou c’est une urgence, ou cela ne l’est pas.

Et il y a “eaux tein­tées” et “eaux tein­tées” … entre des eaux trou­bles, et une
purée de méco­ni­um … il y a comme qui dirait une marge.
Un bébé sur 4 baigne dans du “liq­uide teinté”.
Qu’est ce que cela recouvre ?
D’où sort ce chiffre ?
Il me sem­ble effarant qu’un quart des foe­tus nais­sent avec des eaux teintées
.… un foe­tus lâche son méco­ni­um quand il y a défaut d’oxygé­na­tion et cela est
sig­nalé par des trou­bles du rythme cardiaque.
Un bébé sur 4 baigne dans du liq­uide tein­té. Mais quand ? au pre­mier exa­m­en ? Ou
après des heures de tra­vail où la maman est allongée à plat dos …
… son utérus gra­vide com­p­ri­mant les vais­seaux san­guins qui ali­mentent le
foe­tus en oxygène (donc le foe­tus est moins bien oxygéné),
… la poche des eaux per­cée (aug­men­ta­tion des risques de souf­frances foetales,
voir références don­nées par F.Bardes dans sa réponse),
… sous péridu­rale (les pro­duits de la péridu­rale sont sus­cep­ti­bles aussi
d’aug­menter les souf­frances foetales voir Dossiers de l’Obstétrique n°255 (1997)
– La médi­cal­i­sa­tion de la nais­sance en question),
… et sous ocy­to­ciques pour com­penser la péridu­rale (même risques de
souf­frances foetales, voir le VIDAL : “mis­es en garde et pre­cau­tions d’emploi :
… ce médica­ment doit être util­isé par per­fu­sion IV et sous con­t­role medical
très strict. Il est indis­pens­able de mon­i­tor­er l’ac­tiv­ité de l’utérus et l’état
du foe­tus du début à la fin de l’ac­couche­ment, pour prévenir une souffrance
foetale ou une hyper­tonie utérine réversibles à l’ar­rêt du traitement.” )
????????

Car du liq­uide tein­té, en hôpi­tal, c’est panique à bord, césari­enne ou
extrac­tion instru­men­tale. Or que je sache, si il y a plus de 30% (chiffres
INSERM 98) d’in­ter­ven­tions (extrac­tions ou césari­ennes) pour faire sor­tir le
bébé rapi­de­ment, une majorité de ces inter­ven­tions n’a pas lieu à l’ar­rivée de
la par­turi­ente. Donc … le quart de bébés qui baign­erait dans du liq­uide teinté
le ferait en cours ou en fin de tra­vail … CQFD .….….
Le risque est que le bébé ait inhalé le liq­uide tein­té — en effet, si les
con­di­tions qui ont provo­quées l’émis­sion du méco­ni­um per­durent ou
s’in­ten­si­fient, le manque d’oxygé­na­tion induit la pre­mière res­pi­ra­tion … ce
qui peut être dra­ma­tique si le foe­tus baigne dans des eaux tein­tées : les
par­tic­ules de méco­ni­um vont se loger aux fond des alvéoles pul­monaires, pouvant
les endom­mager sérieuse­ment et induire des détress­es res­pi­ra­toires à la
naissance.**************

>
> DES CAPTEURS ULTRASENSIBLES
>
> L’é­tat du bébé et le vôtre, pen­dant l’ac­couche­ment, sont une priorité.

************Oui. C’est pour ca que la femme est allongées à plat dos,
immo­bil­isée sur une table dure et incon­fort­able au pos­si­ble durant des heures,
avec pour conséquences :
— douleurs décu­plées, donc néces­sité sou­vent de recours à la péridu­rale et aux
ocy­to­ciques (avec effets sec­ondaires psy­chologiques et physiques) plus ou moins
nocifs à la clé, l’un d’en­tre eux et non des moin­dres étant de vous persuader
que vous êtes INCAPABLE de don­ner la vie par vous même, et qu’il vous faut tous
ces médecins, per­son­nel soignant, appareils et pro­duits pour y par­venir dans de
bonnes conditions …)
— corps mater­nel immo­bil­isé, donc ne pou­vant plus s’adapter et faciliter le
pas­sage du bébé par des posi­tions qui changent suiv­ant la pro­gres­sion du
tra­vail, donc tra­vail ral­longé et néces­sité d’in­ter­venir par­fois, trop souvent,
pour pal­li­er aux con­séquences pathologiques induites,
— foe­tus entravé dans sa pro­gres­sion par l’im­mo­bil­ité du corps mater­nel, donc
risques de souf­frances foetales augmentés.

La femme n’est pas FAITE pour accouch­er à plat dos. Son corps, sa physiologie
néces­si­tent d’être en mou­ve­ment et en change­ment de posi­tions pour per­me­t­tre un
pas­sage plus facile et rapi­de de l’en­fant. Si l’é­tat de la femme en tra­vail et
du foe­tus sont une pri­or­ité, UNE CHOSE EST INDISPENSABLE : respecter l’autonomie
et la lib­erté de mou­ve­ments de la mère.
VOIR :
— http://www.maternitywise.org/guide/
— http://users.swing.be/carrefour.naissance/biblio/AccIndien2.htm
-
http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_c
hapter6.fr.html
: dans les “Clas­si­fi­ca­tions des pra­tiques autour de la
nais­sance”, la posi­tion en décu­bi­tus dor­sal telle qu’u­til­isée continuellement
dans les mater­nités est classée dans le chapitre “Pra­tiques qui sont à
l’év­i­dence nocives ou inef­fi­caces et qu’il con­vient d’éliminer”
— Posi­tions mater­nelles pour l’ac­couche­ment — Dr.C.Lucas et Pr.C.Racinet — Mises
a Jour en Gyné­colo­gie obstétrique — 1998
— La phys­i­olo­gie du réflexe expul­sif — Dr.B.de Gas­quet — Les Dossiers de
l’Ob­stétrique n°325 / 03/04)
— Posters PRESENTS DANS LES MATERNITES ANGLAISES …
http://fraternet.org/naissance/figs/positions2.jpg
http://fraternet.org/naissance/figs/positions1.jpg
— Accouch­er sur le côté :
http://fr.groups.yahoo.com/group/Re-Co-Naissances/message/1671

*********

On vous place donc rapi­de­ment sous monitoring.

*************Et là, c’est fini. Vous venez d’ab­di­quer votre autonomie, votre
respon­s­abil­ité de femme et future mère, votre esprit cri­tique, votre maturité,
votre bonne san­té. Vous vous allongez et devenez, ipso fac­to, une malade.
Irre­spon­s­able, imma­ture, inca­pable de pren­dre une bonne déci­sion, dangereuse
pour vous et votre enfant à naître. Surtout si vous avez des vél­léités de
vouloir repren­dre les choses en main.
Un mon­i­tor­age d’une demi heure à l’ar­rivée de la maman est ample­ment suffisant ;
ensuite, la main­tenir allongée — par­fois con­tre son gré — est une prise de
risques avérée et … illé­gale, si la femme a man­i­festé son désir de se lever.
Le mon­i­tor­ing con­tinu n’a aucun avan­tage avéré et démon­tré par “l’ev­i­dence-based
med­i­cine par rap­port à un mon­i­tor­ing intermittent :
Selon l’OMS :
“Le mon­i­tor­age élec­tron­ique du rythme car­diaque foetal est util­isé pen­dant la
grossesse pour sur­veiller les grossess­es à haut risque, ain­si que pen­dant le
tra­vail … La méth­ode est très sen­si­ble en ce qui con­cerne la détec­tion d’une
détresse foetale, mais sa spé­ci­ficité est faible (Grant 1989). Cela sig­ni­fie que
la méth­ode donne un taux élevé de signes faux-posi­tifs et s’ac­com­pa­gne d’un
nom­bre élevé d’in­ter­ven­tions (super­flues), spé­ciale­ment en cas d’utilisation
chez un groupe de femmes enceintes à faible risque (Curzen et al. 1984, Borthen
et al., 1989).”
L’OMS classe l’u­til­i­sa­tion de rou­tine du mon­i­tor­ing foetal comme une “Pra­tique
fréquem­ment util­isée à tort” : http://www.who.int/reproductive-
health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_chapter6.fr.html
voir aus­si sur : http://www.hc-sc.gc.ca/hppb/soinsdesante/pdf/soins98/s1c15f.pdf

*****************

> La sage-femme pose les deux cap­teurs sur votre abdomen. Certains
> appareils dis­posent de cap­teurs internes, posés au plus près du bébé
> par voie vagi­nale, mais seule­ment dans cer­tains cas.

************ Les pro­to­coles sont de plus en plus nom­breux, invasifs …
pour quels résul­tats ? Tous ces gestes ne se jus­ti­fient EN AUCUNE FACON pour une
femme qui vit un accouche­ment “nor­mal”, après une grossesse
“nor­male”.************

> L’un d’eux enreg­istre le rythme car­diaque foetal et l’autre, les contractions
> utérines. La mise en par­al­lèle de ces deux tracés per­met d’apprécier
> l’adap­ta­tion du bébé aux vagues de con­trac­tions. A chaque fois, on
> observe une dis­crète accéléra­tion, d’où des irrégu­lar­ités de rythme
> car­diaque, par­faite­ment nor­males: les bébés sont naturelle­ment faits
> pour sup­port­er ces heures de travail.

********** Alors pourquoi un quart d’en­tre eux naî­traient dans des eaux teintées
??? sinon que, s’ils sont naturelle­ment faits pour sup­port­er ces heures de
tra­vail, ils ne le sont pas pour les sup­port­er DANS LES CONDITONS QU’ON LEUR
IMPOSENT ?????????????********

> Ce n’est que lorsque des ralen­tisse­ments se répè­tent qu’ils deviennent
sus­pects et peuvent
> annon­cer une souf­france foetale aiguë.

*************mais les foe­tus ne sont pas faits pour que, durant le tra­vail, leur
mère se couche à plat dos durant des heures ni pour se pren­dre des morphiniques
et anesthésiques locaux (pro­duits qui tra­versent la bar­rière pla­cen­taire, et
induisent de façon sûre des brady­cardies foetales) durant le même laps de temps
et pas plus pour être broyés de façon mécanique et vio­lente par les contractions
induites par les ocy­to­ciques artificiels.
14% d’ex­trac­tions instru­men­tales, 18% de césari­ennes (en hausse con­stante), soit
plus d’un tiers des femmes qui accouchent qui aurait besoin d’aide pour sortir
leur bébé ; sans compter les près de 40% (primipares/multipares) qui se font
couper le sexe … et tout cela pour plus de sécu­rité, avec des chiffres de
mor­bid­ité mor­tal­ité foe­to mater­nels tou­jours aus­si mauvais.
Le monde est fou. *************

> Vingt ou trente min­utes d’en­reg­istrement suff­isent. Ensuite, si vous
> vous trou­vez tou­jours en salle de pré-tra­vail, on vous lais­sera un
> peu aller et venir. En revanche, si le col est dilaté de 4–5 cm, vous
> passez directe­ment en salle de travail.

************ “on vous lais­sera un peu” .…… quelle man­sué­tude .….… mais
.… NON NON NON
“Vous passerez” .….….… SI VOUS ACCEPTEZ .….….….….
ni la sf ni le toubib ne sont maitres en la matière, une fois de plus. Rien ne
jus­ti­fie de se retrou­ver immo­bil­isée à un stade aus­si pré­coce du tra­vail. Rien
sinon une fois de plus des pro­to­coles injustifiés.*************

>
> UNE SURVEILLANCE ACCRUE
>
> Dans la plu­part des étab­lisse­ments, il n’est plus ques­tion de vous
> débranch­er du mon­i­tor­ing. En effet, faute de per­son­nel, il assure la
> sur­veil­lance à la place de la sage-femme qui gère plusieurs
> mon­i­tor­ings à la fois.

************* Le prob­lème n’est pas qu’il en soit ques­tion ou pas.
Le prob­lème déjà, c’est qu’il est ILLEGAL d’im­pos­er quoique ce soit a une femme
en tra­vail qui le refuse, que ce soit de manière directe (pose d’une
inter­dic­tion) ou indi­recte (“votre bébé va souffrir” …).
Ensuite, le prob­lème c’est qu’il n’y a AUCUNE INFORMATION sur les conséquences
d’une telle posi­tion imposée à la femme. Aucune infor­ma­tion sur les risques
accrus de souf­frances foetales, sur les risques accrus de mal posi­tion foetales
et de dys­to­cies donc sur la néces­sité de recourir a la péri (parce que la
douleur est décu­plée dans cette posi­tion) et donc aux ocy­to­ciques, et sur les
con­séquences par­fois iatrogènes de ces pro­duits. Aucune infor­ma­tion sur le fait
que le périnée n’est PAS CONCU pour s’am­pli­er cor­recte­ment quand la mère est
allongée à plat dos, et qu’il y a risque accru de déchirures graves — donc
néces­sité d’une épi­sio, aux yeux des soignants pour éviter que ca déchire …

La patiente — qui l’est vrai­ment beau­coup — n’a pas a pâtir des problèmes
organ­i­sa­tion­nels et d’ef­fec­tifs de la clinique. *************************

> Néan­moins, l’A­gence nationale pour l’ac­crédi­ta­tion en san­té (ANAES)
> a rap­pelé récem­ment qu’un mon­i­tor­ing posé de manière intermittente
> était aus­si sûr qu’un mon­i­tor­ing en con­tinu. Cela per­met à la femme
> de bouger un peu, car l’ac­couche­ment va cer­taine­ment dur­er plusieurs
> heures et l’im­mo­bil­i­sa­tion sur un lit peut se révéler, à la longue,
> douloureuse et pénible.

************ Il sem­blerait que nom­bre d’équipes médi­cales ne soient pas au
courant du tout de cette recom­man­da­tion. Et puis, si il y a manque de personnel,
et qu’il faille sur­veiller plusieurs femmes à la fois par mon­i­tor­ing faute de
sages femmes, les recom­man­da­tions de l’ANAES passent à des années lumières de la
ou elles devraient éclair­er .….…… au détri­ment des femmes et de leur bébé.
Pas l’im­mo­bil­i­sa­tion sur un lit mais sur la table de tra­vail, dure, étroite et
incon­fort­able au pos­si­ble ; et c’est douloureux et plus que pénible. Ca engendre
très sou­vent des deman­des de péri, et il est INACCEPTABLE que les conditions
d’ac­couche­ment soient si insup­port­a­bles qu’elles appel­lent une anal­gésie qui
com­porte nom­bre de risques. ****************

>
> En salle de tra­vail, on vous pose sou­vent une per­fu­sion dans le bras.
> Cer­taines équipes se con­tentent de pos­er un cathéter pour avoir un
> accès rapi­de à une veine, au cas où. Néan­moins, les mater­nités où la
> per­fu­sion est sys­té­ma­tique esti­ment que c’est néces­saire (voir
> encadré): cette dernière con­tient par­fois du sérum glu­cosé pour vous
> fournir de l’én­ergie, mais surtout un liq­uide qui a pour effet de
> com­penser la baisse de ten­sion con­séc­u­tive à la péridurale.

*************“esti­ment” .….….….….….… ou une inter­ven­tion est
néces­saire, où elle ne l’est pas … point.
Et la, une fois de plus, c’est une pra­tique vari­able selon les mater­nités, les
médecins voire les sages femmes … si la pra­tique est vari­able et tributaire
unique­ment des croy­ances de cha­cun, alors il ne s’ag­it plus de sécu­rité du tout.
Le sérum qu’on per­fuse dans les veines n’est pas si anodin. Le jeûne obligé de
la femme non plus.

Et quant au “liq­uide qui a pour effet de com­penser la baisse de tension
con­séc­u­tive à la péridu­rale” … tiens tiens … la péridu­rale ne serait pas si
anodine que ça ? Puisqu’elle peut induire une baisse de ten­sion (qui retentit
bien évidem­ment sur le foe­tus), et néces­siter la per­fu­sion de médicaments
spécifiques ?

Et si la femme ne prend pas de péridu­rale, ca sert à quoi ? **************

> Via cette per­fu­sion, on peut égale­ment injecter des médicaments
(antibi­o­tiques,
> par exem­ple). Assez fréquem­ment, on y trou­ve aus­si des ocy­tocines de
> syn­thèse, qui miment l’ac­tion des hor­mones naturelles sécrétées lors
> d’un accouche­ment. Ce sont elles qui provo­quent les contractions.

****************et com­ment elle arrive dans la per­fu­sion, l’o­cy­tocine ? et
pourquoi ? et l’in­for­ma­tion et l’ac­cord de la par­turi­ente, dans tout ca ?
l’o­cy­tocine ne “se trou­ve” pas comme ca dans les per­fu­sions : elle y est mise
… par qui, pourquoi ? C’est une sub­stance pas si anodine, l’ocytocine .…
selon le Vidal, sa per­fu­sion néces­site et un mon­i­tor­age CONTINU du foe­tus, et la
présence per­ma­nente d’un médecin à prox­im­ité … selon le BIAM, l’o­cy­tocine est
“à utilis­er avec pré­cau­tions” chez les prim­i­pares, indi­ca­tion qui disparait
mys­térieuse­ment dans les pro­duits français …
voir : http://perinatalite.chez.tiscali.fr/perfusion.htm [Lien invalide/2012 Voir http://www.projetdenaissance.com/]

************

>
> Le temps s’é­coule. La dilata­tion du col pro­gresse au rythme moyen
> d’un cen­timètre par heure. Par­fois, c’est plus rapi­de ou franchement
> plus lent. Au final, il faut en moyenne dix à douze heures pour un
> pre­mier bébé et de six à huit heures pour un second.

************ temps actuels for­cés d’ac­couche­ment, qui n’ont rien à voir avec les
temps “rééls” des accouche­ments phys­i­ologiques … “En 1963 la durée opti­male du
tra­vail pour une prim­i­pare était estimée à 36 heures, en 1968 elle fut réduite à
24 heures et en 1972 elle fut formelle­ment établie à 12 heures. En 1965
l’hôpi­tal accueil­lait 5.063 nais­sances, ce nom­bre est passé à 8.964 en 1981. La
réduc­tion de la durée du tra­vail était en pro­por­tion inverse du nom­bre de
nais­sances (O’Re­gan, 1988).” Bev­er­ley Beech -
http://fraternet.org/naissance/docs/beverley-episio-fr.htm

Temps déter­minés par des médecins … et gare si vous avez le mal­heur de traîner
en route !!!!!!!!!!!!! l’o­cy­tocine de syn­thèse est là pour vous ramen­er à la
rai­son médicale .…
*****************

> La sage-femme véri­fie à peu près toutes les heures l’a­vancée du tra­vail. Sa
seule
> présence assure l’essen­tiel de la sécu­rité d’un accouche­ment. Elle
> sait repér­er les signes inquié­tants et pren­dre les bonnes décisions.
> Elle favorise aus­si la “phys­i­olo­gie”, c’est-à-dire le bon déroulement
> de l’accouchement.

*********** c’est de l’hu­mour la, pas pos­si­ble ? Et meme pas drôle
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La sf couche la femme, lui rompt la poche des eaux, sur­veille la péridu­rale et
les ocy­to­ciques (quand elle ne fait pas elle même les réin­jec­tions sur demande
du médecin) … et elle favorise la phys­i­olo­gie ??? tout comme l’incendiaire
favorise le tra­vail des pom­piers alors ?
***************

> En vous aidant, par exem­ple, à vous installer dans la posi­tion qui vous
con­vient le mieux > puis à en chang­er — sans débranch­er tous les cap­teurs du
monito !

> L’air de rien, cette mobil­ité est un fac­teur de sécu­rité. En bougeant, aucun
vaisseau
> san­guin n’est com­primé et le bébé est oxygéné au mieux. Par ailleurs,
> le fait de bal­ancer son bassin, de préférence en posi­tion verticale,
> facilite le tra­vail. La dilata­tion s’ef­fectue plus rapi­de­ment, elle
> est moins douloureuse. Le bébé s’en­gage mieux, même s’il est gros.

************Il faudrait savoir … com­ment on peut bouger et etre mobile
scotchée sur la table de tra­vail posi­tion poulet de bresse ? avec un capteur
dans le vagin ou sur le ven­tre, la perf dans le bras ou sur la main (et ca fait
mal ca), le ten­siomètre, sans compter la péri dans le dos ? je ne com­prends pas.
En 4 lignes, la jour­nal­iste vient de démon­tr­er que tout ce qu’on fait a l’hosto
ce n’est pas pour la sécu­rité … puisque la sécu­rité ce serait de bouger, et
qu’à l’hos­to on fait tout pour empêch­er que la femme ne bouge .…************

> A ce stade, env­i­ron 4–5 cm de dilata­tion, l’anesthé­siste peut, si vous le
souhaitez, pos­er une > péridurale.

************donc retour a la case table dure. Si vous avez pu la quit­ter. Et
puis, “si vous le souhaitez” … quel “humour” une fois de plus, “on” fait tout
pour ren­dre l’ac­couche­ment plus douloureux et insup­port­able, posi­tion la pire
qui soit, ocy­to­ciques, rup­ture arti­fi­cielle des mem­branes, touch­ers a
répéti­tion, jeûne imposé … et après avoir tout fait pour que l’accouchement
soit hyper­al­gique, on pro­pose un soulage­ment … “si vous le souhaitez”
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Soulage­ment médica­menteux, non dépourvu
d’ef­fets sec­ondaires néfastes, et entraî­nant en cas­cade d’autres interventions
.…(http://fraternet.org/naissance/docs.htm#peridurale)
*********

>
> ENTRE DES MAINS EXPERTES
>
> Une fois la per­fu­sion et, éventuelle­ment, la péridu­rale posée,
> sou­vent la sage-femme rompt la poche des eaux. A l’aide d’une pince,
> elle perce les mem­branes, pour que le liq­uide amni­o­tique s’écoule.

****************ce geste est cause avérée de souf­frances foetales : quasi
inex­is­tantes tant que la poche est intacte. Il décu­ple sou­vent la douleur du
tra­vail (voir les références de F.Bardes). Et encore une fois … PAS
D’INFORMATION AVEREE, PAS DE CONSENTEMENT …
La loi, ce n”est pas pour nom­bre de toubibs et de sf apparemment .…
Ce que la maman et le bébé ont le plus sou­vent du mal à sup­port­er, ce sont
TOUTES LES INTRUSIONS ET INTERVENTIONS IMPOSEES, qui ren­dent l’accouchement
insup­port­able­ment douloureux et mul­ti­plient LES RISQUES*************

> Ce geste accélère l’ac­couche­ment car les médecins craig­nent qu’un
> tra­vail trop long soit plus dif­fi­cile à sup­port­er pour le bébé comme
> pour la maman. Le risque d’hé­mor­ragie de la délivrance en serait
> augmenté.

********selon les études, voici le pro­fil de la par­turi­ente à risque
d’hémorragie :

“Une prim­i­pare, ayant un tra­vail déclenché et/ou dirigé, à l’issue d’une phase
de tra­vail pro­longé, sous péridu­rale et ocy­to­ciques, ayant une phase d’expulsion
longue.”

Com­para­i­son des déperdi­tions san­guines lors des césari­ennes et lors des
accouche­ments par voie basse avec épi­siotomie. R. Safar­ti, M. Maréchaud, G.
Magnin. Jour­nal de Gyné­colo­gie Obstétrique et Biolo­gie de la Repro­duc­tion, 28,
1998
Fac­tors asso­ci­at­ed with post­par­tum hem­or­rhage with vagi­nal birth. C. Andrew
Combs Edward, F. Mur­phy and Rus­sel K. Laros, Obstet­rics & Gyne­col­o­gy vol. 77,
n°1, 01/91
The pre­ven­tion of post­par­tum hem­or­rhage : opti­mis­ing rou­tine man­age­ment of the
third stage of labour. W. J. Pren­diville. Obstet­rics & Gyne­col­o­gy 69, 1996
Peut-on réduire la spo­li­a­tion san­guine liée à l’accouchement? F. Pierre La
Presse Médi­cale n°44, 12/1990
Les hémor­ra­gies mécon­nues de la délivrance. P. Wan­gala, D. Rieth­muller, S.
Nguyen & al. Revue Fran­caise de Gyné­colo­gie Obstétrique, 90, 1995

C’est bien d’u­tilis­er des sources médi­cales, c’est encore mieux de les utiliser
dans leur inté­gral­ité … pourquoi avoir seule­ment men­tion­né le “tra­vail long”
comme fac­teur de risques d’hé­mor­ragie du post par­tum ? ALORS QUE LA PERIDURALE
ET LES OCYTOCIQUES (pour déclencher ou accélér­er) sont tout autant si ce n’est
plus fac­teurs de risques ?
Et pourquoi met­tre des prim­i­pares sous ocy­to­ciques ? Le BIAM le déconseille
formellement …

Voir aus­si : http://perinatalite.chez.tiscali.fr/hemorragie.htm [Lien invalide/2012 Voir http://www.projetdenaissance.com/]
*********************

>
> Jusqu’à la fin, la sage-femme vous accom­pa­gne. Lorsque tout va bien -
> la dilata­tion est com­plète, le bébé s’en­gage et descend dans le vagin
> — c’est elle qui assure la nais­sance, comme dans 80% des
> accouchements.

********depuis quand la sage femme pra­tique-t-elle une césari­enne ? et depuis
quand pose-t-elle des for­ceps ? a elles deux, ces pra­tiques touchent déjà plus
de 30% des accouche­ments !!!! (source INSERM). Donc la sage femme ne pourrait
assur­er qu’au max­i­mum moins de 70% des accouche­ments … en théorie. Parce que
en pra­tique, com­bi­en de médecins arrivent juste pour l’ex­pul­sion et “faire”
l’ac­couche­ment ? Quand on ne demande pas à la maman de se “retenir de pousser”
pour atten­dre Mon­sieur le doc­teur (qu’il puisse touch­er ses honoraires) …
pra­tique bien évidem­ment intolérable et inad­mis­si­ble. Donc … 80% est un
chiffre tout à fait arbi­traire et faux, qui n’a pas plus de fonde­ment sérieux
que le reste de l’article.***************

> Si elle le juge néces­saire, elle pra­tique une épi­siotomie ‑inci­sion du périnée
— pour élargir le > passage.

*************NON NON NON .….….….…..

D’ABORD A CAUSE DE LA LOI : le “juge­ment” de la sage femme passe APRES l’accord
ou le refus de la femme en tra­vail .….. UNE SAGE FEMME, UN MEDECIN QUI PASSE
OUTRE UN REFUS PEUT ETRE LEGALEMENT CONDAMNE.

Ensuite .…
L’épi­siotomie touche 70% des femmes qui accouchent pour la pre­mière fois. Sommes
nous si mal foutues qu’il faille élargir le pas­sage 7 fois sur 10 ????? NON
C’EST ABSURDE.

Voir :
http://fraternet.org/naissance/docs.htm#episio

http://www.maternitywise.org/guide/

Clas­si­fi­ca­tion de l’OMS : Pra­tique fréquem­ment util­isée à tort : Utilisation
courante ou sys­té­ma­tique de l’épi­siotomie (4.7)
(http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_
chapter6.fr.html)

L’épi­siotomie n’est pas indis­pens­able, elle est même inutile …
Un acte chirur­gi­cal INUTILE porté sur le corps d’autrui, cela s’ap­pelle “coups
et blessures” … ET C’EST PUNI PAR LA LOI.

Une épi­siotomie peut sec­tion­ner un des nerfs de la con­ti­nence uri­naire et
entraîn­er une incon­ti­nence uri­naire TOTALE A VIE. Ou provo­quer une infection,
avec enkys­tages d’abcès induisant des douleurs vio­lentes durant des années …
jusquà ce qu’un autre accouche­ment déchire et mette à nu les abcès. Ou induire
une retrac­ta­tion nerveuse et / ou mus­cu­laire entraî­nant là encore des douleurs
intens­es durant des années, sauf à une répa­ra­tion chirur­gi­cale aléa­toire. Ou
cica­tris­er avec soudure de plans de tis­sus .… OR … Le Code de déontologie
Médi­cale affirme que :
Arti­cle 41 : Aucune inter­ven­tion muti­lante ne peut être pra­tiquée sans motif
médi­cal très sérieux et, sauf urgence ou impos­si­bil­ité, sans infor­ma­tion de
l’in­téressé et sans son consentement.
(http://www.web.ordre.medecin.fr/deonto/decret/codedeont.pdf [lien non valide/2012]). L’épisiotomie
peut être muti­lante, INUTILE, et pra­tiquée SANS LE CONSENTEMENT de l’intéressée,
voire même CONTRE SA VOLONTE.

Endur­er de telles suites après un acte chirur­gi­cal néces­saire, c’est très
dif­fi­cile. Le vivre après un acte chirur­gi­cal INUTILE est insup­port­able. Sans
compter qu’il n’y a AUCUNE RECONNAISSANCE par les pro­fes­sion­nels de
l’ob­stétrique de ces souf­frances PROVOQUEES PAR EUX : les femmes en souffrance
enten­dent que leurs douleurs sont “psy­chologiques”, “hys­tériques”, qu’elles
“s’é­coutent” … NEGATIONS INADMISSIBLES qui vont à l’en­con­tre du Code de
Déon­tolo­gie et enfon­cent les femmes dans une dépres­sion pro­fonde : elles
souf­frent, ce n’est pas psy­chologique (non, c’est PHYSIQUE, LA OU LE CISEAU OU
LE SCALPEL ONT TRANCHE LES CHAIRS), mais per­son­ne — et surtout pas les auteurs
de cette souf­france — ne veut les enten­dre ni ne cherche à les
soulager.**********

> Mais lorsque le bébé présente des signes de faib­less­es ou que le travail
> s’ef­fectue avec irrégu­lar­ité, la sage-femme appelle l’obstétricien.
> Spé­cial­iste des sit­u­a­tions déli­cates, il pos­sède la maîtrise des
> manoeu­vres et des instru­ments obstétricaux.

*********Et … utilis­er des moyens sim­ples, pas coû­teux et pas dan­gereux ni
pour la mère ni pour le bébé ??? Jamais ?
Par exem­ple, en cas de tra­vail “irréguli­er” (et suiv­ant quels critères ???
validés sci­en­tifique­ment, ou soumis aux “croy­ances” — oups, con­vic­tions — du
médecin chef ?) pourquoi ne pas relever la femme ? ou du moins lui faire changer
de posi­tion ? ou en cas de dys­to­cies des épaules … pourquoi ne pas aider la
femme à se met­tre à qua­tre pattes ? Posi­tion idéale pour faire pass­er en douceur
les épaules qui “coin­cent” ??? Pourquoi sor­tir de suite l’ar­tillerie lourde,
telle­ment à risques d’ef­fets iatrogènes et pathologiques ???

Et voir aus­si sur la “poussée” un très intéres­sant débat :
http://fraternet.org/naissance/liste/poussee.htm qui dit et red­it bien combien
l’in­ter­ven­tion­nisme per­turbe, ralen­tit voire BLOQUE totale­ment le proces­sus de
la nais­sance, induisant alors une escalade d’in­ter­ven­tions … à risque
iatrogène fort …***********

>
> S’il faut sor­tir un bébé déjà engagé, le plus sou­vent, il utilisera
> un for­ceps ou une ven­touse. Ces “extrac­tions instru­men­tales” sont
> aujour­d’hui par­faite­ment maîtrisées. Il s’ag­it, pour le for­ceps, de
> caler les deux cuil­lères de chaque côté du crâne puis de le tirer
> avec douceur mais fer­meté vers la sor­tie, tout en respec­tant les
> obsta­cles naturels de l’anatomie fémi­nine. La ven­touse, moins
> fréquente en France, se présente comme une cupule sou­ple qui adhère
> par aspi­ra­tion au som­met du crane foetal. L’ob­stétricien tire ensuite
> le câble de la ven­touse pour extraire le bébé. Des bleus peuvent
> appa­raître sur la tête des nou­veau-nés qui vien­nent ain­si au monde,
> qu’il s’agisse d’un for­ceps ou d’une ven­touse, mais ils disparaîtront
> rapi­de­ment. Dans cer­taines sit­u­a­tions (un bébé un peu gros ou
> “coincé” ou qui se présente par le siège), l’ob­stétricien pratique
> des “manoeu­vres”, c’est-à-dire des gestes très pré­cis qui lui
> per­me­t­tent d’aller chercher le bébé et de l’aider à sor­tir. C’est
> tout l’art obstétrical.

************L’ART ?????????????? NON !!!!!!!!!!!!!!!
l’art obstétri­cal ne con­siste pas à utilis­er ces instru­ments bar­bares, violents
et douloureux, qui lais­sent bien sou­vent un peu plus que quelques bleus et
con­tu­sions … l’art obstétri­cal con­sis­terait à trou­ver les solu­tions qui
per­me­t­traient de résoudre les prob­lèmes sans utilis­er ces instru­ments, ou du
moins en ne les util­isant qu’en dernier recours .…

Suite à l’u­til­i­sa­tion de for­ceps et de ventouses :

* les com­pli­ca­tions foetales ne sont pas anodines :
— Forceps :
Lésion des nerfs faciaux
Lésions du vis­age et du scalp
Frac­tures de la face et du crâne
L’œdème local­isé au niveau du scalp (bosse séro-san­guine arti­fi­cielle) sous la
cupule de la ven­touse est sans dan­ger et dis­paraît en quelques heures.

- ven­tous­es :
Céphalhématome
Ecorchures (fréquentes et sans dan­ger) et des déchirures du scalp sont
pos­si­bles. La nécrose est extrême­ment rare.
Hémor­ragie intracrâni­enne : extrême­ment rare et néces­site des soins néonatals
inten­sifs immédiats.

* Pas plus que les com­pli­ca­tions maternelles :
Déchirures des voies génitales
Rup­ture utérine
(http://www.who.int/reproductive-health/mcpc_fr/interventions/i_39_42_extraction
_forceps.html)

Aux­quelles il faut rajouter des déperdi­tions san­guines hémor­rag­iques souvent :
Com­para­i­son des déperdi­tions san­guines lors des césari­ennes et lors des
accouche­ments par voie basse avec épi­siotomie. R. Safar­ti, M. Maréchaud, G.
Magnin. Jour­nal de Gyné­colo­gie Obstétrique et Biolo­gie de la Repro­duc­tion, 28,
1998

Com­pi­la­tion d’é­tudes sur la ques­tion : [liens remplacés/2012 => voir la page des com­pi­la­tions bib­li­ographiques de l’AFAR]
http://194.57.187.58/ext/afar/biblio/FMPro?-db=ress_.fp4&-format=recherche_resul
tats.htm&-lay=web&-sortfield=annee&-sortorder=descend&-sortfield=auteur&type=bib
liographie&mots_cles_biblio=forceps&-max=30&-find

 

http://194.57.187.58/ext/afar/biblio/FMPro?-db=ress_.fp4&-format=recherche_resul
tats.htm&-lay=web&-sortfield=annee&-sortorder=descend&-sortfield=auteur&type=bib
liographie&mots_cles_biblio=ventouse&-max=30&-find

 

voir aus­si :
http://sogc.medical.org/sogcnet/sogc_docs/common/guide/pdfs/ps148_f.pdf [lien invalide/2012]
pages 6 et 7, pour les com­pli­ca­tions des ven­tous­es et des forceps.

http://users.swing.be/carrefour.naissance/biblio/AccIndien2.htm

“D’ABORD NE PAS NUIRE” aurait dit le Père de la médecine, Hippocrate …
L’Ev­i­dence-based Med­i­cine est basée sur le même principe : l’é­val­u­a­tion des
béné­fices et incon­vénients d’un acte, et TOUJOURS ten­ter de pos­er un acte
présen­tant le moins de risques d’ef­fets sec­ondaires / tox­iques / iatrogènes (à
court, moyen et LONG terme) pos­si­bles. Par exem­ple, dans le cas des dys­to­cies et
coincages des bébés … le change­ment de posi­tion de la mère est une technique
sou­vent effi­cace … et pour­tant très peu appliquée …

Et comme tou­jours : aucune réflex­ion EN AMONT du prob­lème … plus d’un tiers
des bébés néces­sit­eraient d’être extraits, d’une façon ou d’une autre, en
France, alors que JAMAIS les femmes n’ont présen­té si peu de patholo­gies osthéo
artic­u­laires pou­vant expli­quer un “coincage” du foe­tus, jamais elles n’ont été
en si bonne san­té (découlant prin­ci­pale­ment d’une amélio­ra­tion GLOBALE des
con­di­tions socio san­i­taires : hygiène de vie, eau salu­bre, nour­ri­t­ure saine,
tra­vail qui ne détru­it plus, con­tra­cep­tion …) … n’y aurait il pas comme une
inco­hérence là ? les femmes sont de façon glob­ale en meilleure san­té qu’elles
n’ont jamais été … et les accouche­ments néces­sit­eraient de plus en plus
d’interventionnisme ???

**************

> Enfin, l’ob­stétricien est aus­si chirurgien et peut réalis­er une
> césari­enne au bloc opéra­toire, sou­vent tout proche. Notam­ment quand
> le col n’est pas dilaté ou si le rythme car­diaque foetal est très
> irréguli­er, mais aus­si en cas de stag­na­tion du tra­vail — rien ne se
> passe depuis au moins deux heures — ou encore si le bébé ne descend
> pas. En France, près de 18 % des bébés nais­sent ainsi.

***********donc près d’un bébé sur cinq ne naitrait pas si les obstétriciens
n’opéraient pas .… or l’OMS pré­cise bien que dans nos con­trées occidentales,
un taux supérieur à 10% SIGNE DES DERIVES CULTURELLES .…
Encore une fois, c’est mag­nifique de sauver des bébés … mais com­bi­en plus
mag­nifique encore de ne pas les met­tre en danger !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et, à ne pas oublier :

- la moitié des décès mater­nels en couch­es étudiés par les experts du Comité
Nation­al sur la mor­tal­ité mater­nelle en couche avaient lieu durant ou après une
césari­enne : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/maternite/rapport1.htm

Et les césari­ennes pour un pre­mier bébé sont lour­des de con­séquences pour les
accouche­ments suivants :

- Aug­men­ta­tion du risque de pla­cen­ta prae­via, de pla­cen­ta acc­re­ta, de rupture
utérine ce qui provoque une aug­men­ta­tion notoire du risque d’hé­mor­ra­gies du post
par­tum : http://perinatalite.chez.tiscali.fr/hemorragie.htm [Lien invalide/2012 Voir http://www.projetdenaissance.com/]

- La césari­enne aug­mente le risque de mort in utero inex­pliquée à la grossesse
suiv­ante Smith Lancet 2003 ; 362 : 1779–84. / Dr Marie-Chris­tine Lafay-Pillet
http://www.egora.fr/3v_script/journal_asp/journal_medecin.asp?idnews=0

Com­pi­la­tion d’é­tudes sur le sujet :
http://194.57.187.58/ext/afar/biblio/FMPro?-db=ress_.fp4&-format=recherche_resul
tats.htm&-lay=web&-sortfield=annee&-sortorder=descend&-sortfield=auteur&type=bib
liographie&mots_cles_biblio=cesarienne&-max=30&-find

et arti­cles sur :
http://fraternet.org/naissance/docs.htm#cesar

!*******************

> Quand le tra­vail s’est bien déroulé et que le bébé est né par voie basse, la
délivrance est
> encore à venir. II s’ag­it de l’ex­pul­sion du pla­cen­ta. Env­i­ron dix a trente
min­utes après la
> nais­sance, les con­trac­tions repren­nent afin de le décoller des parois de
l’utérus aux­quelles il
> est solide­ment arrimé.

**********A con­di­tion qu’on ait la patience d’at­ten­dre … en règle générale,
une non expul­sion du pla­cen­ta dans les min­utes qui suiv­ent signe encore une fois
une bat­terie d’in­ter­ven­tions intru­sives, par­fois douloureuses et .… souvent
inutiles .… bien évi­dent que tout dépend des con­di­tions d’accouchement …
autant il est “à faibles risques” d’at­ten­dre pour une femme qui a vécu un
accouche­ment en mou­ve­ment, sans inter­ven­tions inutiles, sans posi­tions imposées,
sans pro­duits injec­tés et qui a pu don­ner le sein de suite à son bébé, autant
pour une femme couchée à plat dos, sous péri et ocy­to­ciques, les risques sont
mul­ti­pliés et une sur­veil­lance plus étroite sem­ble néces­saire — sur­veiller ne
voulant pas dire intervenir .…

 

http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_c
hapter5.fr.html [lien non valide/2012, voir http://www.who.int/reproductivehealth/publications/en/

 

 

sur les incon­vénients d’une expul­sion couchée du placenta :
http://users.swing.be/carrefour.naissance/biblio/AccIndien2.htm

************

>
> PRÉVENIR L’HÉMORRAGIE DE LA DÉLIVRANCE
>
> Au bout d’une demi-heure env­i­ron, si le pla­cen­ta n’est pas sor­ti, la
> sage-femme ou l’ob­stétricien vont effectuer une “délivrance
> arti­fi­cielle”, sous anesthésie péridu­rale ou générale ils vont
> chercher le pla­cen­ta avec leur main. Les con­trac­tions refer­ment peu à
> peu les vais­seaux restés ouverts. Un mas­sage du bas-ven­tre prodigué
> par la sage-femme peut égale­ment accélér­er ce processus.

**********la meilleure façon d’ac­célér­er le proces­sus est de laiss­er s’établir
un con­tact étroit entre la mère et le bébé nais­sant, de le laiss­er ram­per et
venir pren­dre sa pre­mière tétée … c”est LA PREMIERE et LA PLUS SIMPLE
pro­phy­lax­ie de l’hé­mor­ragie du post partum.

Et la préven­tion de l’hé­mor­ragie de la délivrance ne se fait pas APRES
l’ac­couche­ment, mais AVANT et PENDANT …

AVANT, en refu­sant tout déclenche­ment de l’ac­couche­ment (y com­pris par
décolle­ment des mem­branes), sauf si indi­ca­tion médi­cale avérée (par ex, un
retard de quelques jours sur la dpa n’est pas une indi­ca­tion médi­cale avérée, si
le rythme car­diaque foetal est bon et qu’il n’y a pas de signes d’appels …-
surtout quand on sait com­bi­en cette date peut être aléa­toire, selon une étude
menée récem­ment : http://www.lesjta.com/article.php?ar_id=808 [lien invalide/2012. Voir http://www.lesjta.com ] . Le déclenchement
de l’ac­couche­ment con­duit par­fois à des hémor­ra­gies de la délivrance bru­tales et
dif­fi­cile­ment maitris­ables (voir notam­ment “Etat de choc”, de Paul Mor­eira, et
les con­clu­sions du rap­port des experts sur la mor­tal­ité maternelle :
http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/maternite/rapport1.htm) [lien invalide/2012]

PENDANT …
L’u­til­i­sa­tion “naturelle” de la posi­tion en décu­bi­tus dor­sal, les protocoles
usuels autour de l’ac­couche­ment : per­fu­sion, péridu­rale, ocy­to­ciques, expression
abdom­i­nale, épi­siotomies, for­ceps … sont tous, séparem­ment ou ensemble,
sus­cep­ti­bles d’aug­menter la spo­li­a­tion san­guine de la femme en couch­es de façon
hémor­rag­ique (http://perinatalite.chez.tiscali.fr/hemorragie.htm,
http://perinatalite.chez.tiscali.fr/odent.htm) [Liens invalides/2012 Voir http://www.projetdenaissance.com/]

Com­pi­la­tion d’é­tudes sci­en­tifiques sur :
http://194.57.187.58/ext/afar/biblio/FMPro?-db=ress_.fp4&-format=recherche_resul
tats.htm&-lay=web&-sortfield=annee&-sortorder=descend&-sortfield=auteur&type=bib
liographie&mots_cles_biblio=hemorragie%20postpartum&-max=30&-find 
[liens remplacés/2012 => voir la page des com­pi­la­tions bib­li­ographiques de l’AFAR]

La coupure immé­di­ate du cor­don ombil­i­cal est sus­cep­ti­ble d’en­traîn­er divers
effets néfastes, notam­ment la réten­tion pla­cen­taire et l’hé­mor­ragie du post
partum …
http://www.maternitywise.org/pdfs/gecpc3ch33.pdf

*********

> Si vos pertes san­guines parais­sent impor­tantes, ou si le pla­cen­ta est
> incom­plet, il faut effectuer une “révi­sion utérine”. Comme pour la
> délivrance arti­fi­cielle, la sage-femme ou le médecin passe la main
> con­tre la paroi de l’utérus. De plus en plus, pour prévenir
> l’hé­mor­ragie, on réalise des “délivrances dirigées”: au moment où la
> tête du bébé appa­raît, on injecte, dans votre fesse ou par voie
> intraveineuse, des ocy­tocines de syn­thèse puis, dès la sor­tie du
> bébé, la sage-femme tire fer­me­ment sur le cordon.

**********TIRER FERMEMENT SUR LE CORDON ????????????????
C’EST DE L’INCONSCIENCE PURE ET SIMPLE !!!!!!!!!!!!!!!!!! Tir­er fer­me­ment sur le
cor­don, c’est l’ex­pos­er à se rompre, c’est mul­ti­pli­er les risques d’hémorragie
du post par­tum, et / ou provo­quer une inver­sion utérine :
(http://www.maternitywise.org/pdfs/gecpc3ch33.pdf)

L’OMS par­le de “ten­sion légère” … et même dans ce cas : “dans 3 % des cas, il
y a eu rup­ture du cor­don lors de la ten­sion légère. Une com­pli­ca­tion rare, mais
grave, asso­ciée à la trac­tion con­trôlée du cor­don est l’in­ver­sion de l’utérus.
Si cette asso­ci­a­tion peut être due à une appli­ca­tion erronée de la méthode,
l’in­ver­sion de l’utérus demeure une ques­tion préoc­cu­pante. Les essais précités
ont apparem­ment per­mis de rassem­bler des don­nées sur des femmes en position
dorsale. ”
http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_c
hapter5.fr.html
 [lien invalide/2012]

Mêmes con­clu­sions dans :
http://www.maternitywise.org/pdfs/gecpc3ch33.pdf

Ces pra­tiques : “Admin­is­tra­tion sys­té­ma­tique d’o­cy­tocine, ten­sion légère sur le
cor­don, ou com­bi­nai­son des deux pen­dant le troisième stade du tra­vail (5.2, 5.3,
5.4).” sont classée dans :
Pra­tiques sur lesquelles on ne dis­pose pas de preuves suff­isantes pour les
recom­man­der fer­me­ment et qu’il con­vient d’u­tilis­er avec pré­cau­tion tan­dis que
les recherch­es se poursuivent.

http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_c
hapter6.fr.html 
[lien invalide/2012]

***********

> Ce pro­to­cole sem­ble per­me­t­tre, d’après les études, une bonne préven­tion de
l’hémorragie.

**********Sauf que ces études sont biaisées .….….…. voir sur :
http://perinatalite.chez.tiscali.fr/hemorragie.htm [Lien invalide/2012 Voir http://www.projetdenaissance.com/]

**************

> Une fois la délivrance effec­tuée, vous restez encore deux heures en
> salle de tra­vail. Et enfin, vous remon­tez, avec votre bébé et le papa, dans
votre chambre.

*****************Pourquoi n’est il pas pré­cisé que durant ce temps, vous êtes
très sou­vent séparée de votre enfant, mis en cou­veuse pour “qu’il se réchauffe”
ce qui est une aber­ra­tion : la chaleur de votre corps est ample­ment suffisante
pour le réchauf­fer, et ces moments mag­iques, s’ils sont volés, ne reviendront
jamais .… Une prox­im­ité con­stante est néces­saire dans les min­utes qui suivent
la nais­sance, pour per­me­t­tre aux mères et aux bébés de faire con­nais­sance et
pos­er les fon­da­tions solides du lien qui va les unir.****************

Ça y est, vous aus­si vous pou­vez dire: « Tout s’est bien passé ».

********et pour cer­taines, enfin le cauchemar est terminé.*************

*****************
En guise de con­clu­sion provisoire .….……

Préam­bule — Rap­port Bréart-Puech-Rosé

remis au min­istre JF Mat­tei en sep­tem­bre 2003

Par­mi les 20 propo­si­tions de ce rapport :

(1) Pro­pos­er une nou­velle poli­tique péri­na­tale Le malaise exprimé par les
pro­fes­sion­nels et les représen­tants des usagers con­duisent la mis­sion à proposer
une nou­velle politique
péri­na­tale, et non une adap­ta­tion de l’an­ci­enne. Cette nou­velle poli­tique repose
sur une prise en charge dif­féren­ciée entre le bas risque et le haut risque
péri­na­tal. Les pro­fes­sion­nels de la
nais­sance doivent mod­i­fi­er leurs pra­tiques, non pas en les démédi­cal­isant, mais
en aban­don­nant des tech­niques non indis­pens­ables pour la prise en charge de la
grossesse et de l’ac­couche­ment nor­maux. Ces tech­niques peu­vent avoir, dans ces
cir­con­stances, des effets iatrogènes; elles peu­vent en tous cas éloign­er la
future mère de la notion du car­ac­tère phys­i­ologique et naturel de la grossesse
et de la nais­sance. Il faut soulign­er l’im­por­tance d’un suivi personnalisé,
priv­ilé­giant la con­ti­nu­ité, l’idéal étant un suivi allant de la
déc­la­ra­tion de grossesse à l’is­sue de l’allaitement. **********************

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