Article Le Généraliste avril 2004 Les déchirures périnéales

Extrait du dossier « Bilan du post-par­tum, le prix de la mater­nité » Le Général­iste, 2287, ven­dre­di 23 avril 2004. Arti­cle source : L’épi­siotomie prévient les déchirures périnéales sévères avec rup­ture du sphinc­ter risquant d’en­traîn­er une incon­ti­nence anale. Elle ne prévient en aucun cas les risques uri­naires. Suiv­ant les ser­vices, elle est pra­tiquée dans Lire la suite…

Epidémie d’épisiotomies en France (septembre 2003)

Sep­tem­bre 2003. Semaine de ren­trée : après la trêve esti­vale, la canicule, les incendies, c’est le retour de l’épidémie de pneu­mopathie atyp­ique dans les médias, la vig­i­lance s’im­pose avant l’ar­rivée de l’hiv­er ! Pour­tant, à juger de la con­ta­giosité très faible de ce syn­drome par rap­port à notre grippe hiver­nale (1), il paraît sur­prenant de lui accorder autant d’importance.

D’au­tant que nous avons en France, bien d’autres épidémies. L’épi­siotomie atyp­ique (Sec­tion Sys­té­ma­tique du Périnée : SSP) par exem­ple ; une seule per­son­ne peut trans­met­tre cette atteinte à plus de 100 autres chaque année !

La trans­mis­sion s’opère du per­son­nel médi­cal qual­i­fié vers les patientes pleines de con­fi­ance. Con­traire­ment au SRAS, l’o­rig­ine con­nue à ce jour est 100% humaine, aucune épidémie de ce genre n’ayant été observée chez l’animal.

L’épi­siotomie atyp­ique ou SSP est respon­s­able d’une perte san­guine supérieure à celle occa­sion­née par la césari­enne (2) avec des con­séquences dom­mage­ables à la mère comme à l’en­fant. A ce titre elle est classée par l’OMS dans « les pra­tiques fréquem­ment util­isées à tort » lors de l’ac­couche­ment nor­mal (3). (suite…)